Le Zimbabwe fait face à une nouvelle vague de sanctions internationales en septembre 2025, principalement décidées par l’Union européenne et les États-Unis en réponse à une récente période de répression politique et de violations des droits humains rapportées par plusieurs ONG.
Contexte politique et crise des droits humains
La détérioration du climat politique s’est accentuée ces derniers mois avec la répression des manifestations pacifiques, l’arrestation de leaders de l’opposition et un contrôle accru sur les médias indépendants. Cette situation préoccupante a notamment été pointée dans un rapport récent de Human Rights Watch qui dénonce des exactions commises par les forces de sécurité.
Sanctions et réponses internationales
Les nouvelles sanctions ciblent des hauts responsables du gouvernement, des forces de sécurité et des secteurs économiques clés, notamment les mines et les banques. Ces mesures visent à faire pression pour une amélioration des droits fondamentaux et l’instauration d’un dialogue politique national.
Le gouvernement du Zimbabwe rejette ces sanctions, les qualifiant d’ingérences étrangères, tout en exprimant une volonté déclarée d’engager un dialogue avec l’opposition dans un cadre pacifique.

Enjeux et appels au dialogue
Plusieurs acteurs régionaux, y compris l’Union africaine, appellent à la désescalade des tensions et à l’ouverture d’un processus inclusif réunissant tous les acteurs politiques. L’objectif est de trouver une solution durable aux crises récurrentes qui fragilisent le pays depuis plus d’une décennie.
Perspectives La situation reste fragile, et l’évolution des sanctions dépendra largement des avancées réelles dans le domaine du respect des droits humains et du processus démocratique. Les prochaines semaines seront cruciales pour l’avenir politique et économique du Zimbabwe