La région du Tigré en Éthiopie continue de vivre une crise humanitaire majeure, conséquence d’un conflit armé prolongé et de l’effondrement des infrastructures vitales. En septembre 2025, les agences humanitaires internationales lancent de nouveaux appels à l’aide pour répondre à l’urgence alimentaire, médicale et de protection des populations civiles.
Les combats entre forces fédérales et groupes rebelles du Tigré ont causé des milliers de morts et exacerbé les déplacements internes, avec des villages entiers désertés par leurs habitants. La destruction des routes et des centres de santé complique l’acheminement de l’aide.
Les rapports font état d’une famine menaçante, de malnutrition sévère chez les enfants, et d’un accès limité aux soins essentiels. La situation des femmes et des enfants est particulièrement préoccupante, avec des cas accrus de violence et de privation.
Plusieurs organisations, dont les Nations unies et la Croix-Rouge, dénoncent des entraves répétées à l’aide humanitaire et demandent une levée immédiate des restrictions pour assurer un accès sans obstacle aux populations vulnérables.
La communauté internationale multiplie les pressions diplomatiques sur le gouvernement éthiopien et les parties en conflit pour un cessez-le-feu durable, précondition à la réussite des opérations d’aide. Des négociations sont en cours, mais la tension reste forte.
Des experts alertent sur les conséquences à long terme si la crise s’enlise, notamment en termes de radicalisation et d’instabilité régionale, tant les réfugiés et les déplacés risquent de propager les conflits dans les pays voisins.
Face à ce tableau sévère, la volonté politique, la coordination internationale et le financement adéquat sont essentiels pour éviter un désastre humanitaire encore plus grand dans cette région stratégique de la Corne de l’Afrique.
