Le 23 septembre 2025, lors de son intervention à la 80e Assemblée générale des Nations unies, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a prononcé un discours vibrant appelant à revitaliser le multilatéralisme en vue d’une gouvernance mondiale plus juste, particulièrement en faveur des pays africains.
M. Diomaye Faye a souligné que les institutions internationales doivent évoluer pour mieux refléter les réalités du monde actuel, où les puissances émergentes et les pays en développement revendiquent une plus grande représentativité et influence. Selon lui, cela passe nécessairement par une réforme profonde du Conseil de sécurité de l’ONU, qui doit intégrer de manière permanente des représentants africains.
Il a également insisté sur l’importance de traiter de concert les questions économiques, climatiques et sécuritaires, mettant en avant la nécessité d’un partenariat renouvelé axé sur la solidarité, la transparence et la responsabilité commune.
Sur le plan climatique, le président sénégalais a appelé à un soutien accumulé aux pays les plus vulnérables d’Afrique, victimes disproportionnées du dérèglement climatique malgré leur faible contribution aux émissions globales. Il a notamment salué les initiatives pour une transition énergétique juste et le développement des énergies renouvelables.
Enfin, il a redit la volonté de l’Afrique de s’inscrire pleinement dans la dynamique mondiale de paix, de développement durable et de respect des droits humains, invitant la communauté internationale à faire preuve de justice et d’équité. Ce discours a été largement salué comme une voix forte et lucide portée au cœur des négociations globales pour un monde plus équilibré et solidaire
