Le Kenya fait face à une sécheresse exceptionnelle qui menace gravement la saison agricole 2025 et la sécurité alimentaire de millions de personnes. Les données officielles récentes montrent un déficit hydrique majeur affectant des régions clés, avec des conséquences lourdes sur les cultures vivrières et les moyens de subsistance des agriculteurs.
Impact de la sécheresse sur l’agriculture kenyane
Les faibles précipitations prolongées compromettent la croissance des principales cultures comme le maïs, sorgho et légumineuses, particulièrement dans le Rift Valley et les régions côtières. L’insuffisance d’eau met en péril les récoltes et la rentabilité agricole.
Mesures d’adaptation et aides mobilisées
Face à cette crise, les agriculteurs adoptent des pratiques résilientes telles que la diversification vers des variétés résistantes à la sécheresse et l’irrigation au goutte-à-goutte. Le gouvernement kenyan a déclenché des fonds d’urgence et sollicité l’aide d’organisations humanitaires comme la FAO et le Programme alimentaire mondial.
Conséquences socio-économiques préoccupantes
La montée des prix alimentaires et la baisse des revenus agricoles augmentent la vulnérabilité des populations, en particulier des plus pauvres. La sécheresse favorise également des migrations internes vers les villes, mettant sous pression les infrastructures urbaines et les services sociaux.
Perspectives d’avenir et recommandations
Pour renforcer la résilience, les autorités préconisent le renforcement des capacités en gestion de l’eau, le soutien aux innovations agricoles durables et la poursuite de partenariats internationaux pour l’adaptation climatique. La planification à long terme sera essentielle pour minimiser les risques futurs.
