Un ciel fermé, le transport aérien mondial perturbé
Au lendemain des frappes iraniennes sur Israël, l’espace aérien du Moyen-Orient est quasiment paralysé. Plusieurs pays – Israël, Jordanie, Irak, Iran, Koweït – ont fermé tout ou partie de leur ciel à la navigation civile, forçant les compagnies aériennes internationales à dérouter ou annuler des centaines de vols. Les aéroports de Tel-Aviv, Amman et Bagdad sont à l’arrêt, tandis que les hubs du Golfe fonctionnent au ralenti.
Les compagnies aériennes face à la crise
Air France, Lufthansa, Emirates, Qatar Airways et Turkish Airlines figurent parmi les transporteurs ayant suspendu leurs liaisons vers la région. Les compagnies africaines, comme Ethiopian Airlines ou EgyptAir, annoncent des retards importants et des modifications d’itinéraires, affectant passagers et fret.
L’Association internationale du transport aérien (IATA) évoque « la plus grave perturbation du trafic aérien régional depuis la guerre du Golfe ». Des milliers de voyageurs sont bloqués dans les aéroports ou contraints de revoir leurs plans à la dernière minute.
Conséquences économiques et logistiques
La fermeture du ciel moyen-oriental a des répercussions mondiales :
- Les vols entre l’Asie et l’Europe doivent contourner la région, allongeant les temps de trajet et augmentant les coûts de carburant.
- Le fret aérien, vital pour l’acheminement de produits électroniques, pharmaceutiques et denrées périssables, subit des retards et des pertes financières.
- Les compagnies d’assurances revoient à la hausse les primes pour les vols traversant les zones à risque.
Les autorités appellent au calme
L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a appelé à la coordination entre États pour garantir la sécurité des vols et éviter les incidents. Les ministères des Transports des pays concernés assurent suivre la situation « heure par heure » et promettent de rouvrir l’espace aérien dès que la sécurité sera rétablie.
Analyse et perspectives
La crise actuelle met en lumière la vulnérabilité du transport aérien aux conflits géopolitiques. Les experts appellent à renforcer la coopération internationale et à anticiper les risques pour limiter l’impact sur les voyageurs et l’économie mondiale. Si la tension persiste, le secteur aérien pourrait connaître des pertes record en 2025.
