Introduction : Un souffle nouveau pour la jeunesse rwandaise
Au Rwanda, le Club RFI Kigali et la bibliothèque Le Phare viennent de lancer un défi oratoire inédit à destination des jeunes francophones. Cette initiative, soutenue par l’Institut français du Rwanda et l’ambassade de France, vise à promouvoir l’expression orale, la confiance en soi et l’ouverture culturelle dans un pays où la jeunesse représente plus de 60% de la population. Ce projet s’inscrit dans une dynamique continentale de valorisation de la parole des jeunes et de l’éducation au débat citoyen.
Un partenariat stratégique pour l’éducation et la culture
Le défi oratoire bénéficie du soutien de plusieurs acteurs clés : Mireille Kaze, médiathécaire, Sandra Bossio, fondatrice de la bibliothèque Le Phare, et Sarah Delbois, attachée de coopération pour le français. Ce partenariat entre institutions françaises et rwandaises illustre la vitalité de la francophonie au Rwanda et la volonté de renforcer les compétences linguistiques et argumentatives des jeunes. L’événement s’appuie également sur l’engagement d’enseignants comme Ildephonse Dukundane et Théoneste Nsengiyumva, ainsi que sur la mobilisation du club RFI Rwanda et de la Maison TV5Monde Kigali.

Les objectifs du défi oratoire
- Développer l’expression orale et la confiance en soi chez les jeunes Rwandais.
- Favoriser la réflexion critique et la capacité à argumenter sur des sujets d’actualité.
- Renforcer la maîtrise du français dans un contexte multilingue.
- Créer des ponts entre générations et encourager la transmission des savoirs.
Un enjeu pour la francophonie et l’intégration régionale
Le défi oratoire s’inscrit dans le contexte du renouveau de la francophonie au Rwanda, pays qui a rejoint le Commonwealth mais qui reste attaché à la langue française. Cette initiative contribue à renforcer les liens avec les autres pays francophones d’Afrique de l’Est et à offrir de nouvelles perspectives éducatives et professionnelles à la jeunesse locale.
Impact et perspectives
Les premiers retours sont très positifs : les jeunes participants témoignent d’un regain de confiance, d’une meilleure aisance à l’oral et d’un intérêt accru pour les débats citoyens. Les organisateurs envisagent déjà d’étendre le projet à d’autres régions du pays et de créer un réseau de clubs oratoires à l’échelle nationale.