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Union africaine – un sommet extraordinaire convoqué à Addis-Abeba sur la crise du Sahel

par Africanova
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Une réunion d’urgence face à une crise explosive

Les chefs d’État et de gouvernement africains convergent cette semaine à Addis-Abeba pour un sommet extraordinaire dédié à la situation dramatique au Sahel. Cette région, marquée par une forte instabilité sécuritaire, économique et sociale, traverse une crise multidimensionnelle qui menace la stabilité de plusieurs pays clés : Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad.

L’Union africaine, sous l’impulsion de son président, souhaite mobiliser un front commun pour apporter des solutions durables à une crise devenue un défi continental.

Le contexte sécuritaire alarmant

Le Sahel est confronté à la montée en puissance de groupes armés terroristes, issus d’Al-Qaïda ou de l’État islamique, mais aussi à des mutineries militaires et à des troubles sociopolitiques internes. La déstabilisation des États fragiles s’est accélérée, avec des conséquences dramatiques pour la population civile — déplacements massifs, violations des droits humains, effondrement des services publics.

Objectifs du sommet

Le sommet entend dégager des initiatives concrètes, notamment : une meilleure coordination régionale des forces de sécurité, un soutien renforcé des partenaires internationaux, et un plan de développement économique intégrant la jeunesse et la lutte contre la pauvreté.

Un débat majeur portera également sur le rôle des forces étrangères, qu’il s’agisse de Barkhane et des troupes européennes ou des tentatives de négociation avec des groupes armés.

Divisions politiques au sein de l’Union africaine

Si la gravité de la situation est reconnue par tous, les États membres peinent à s’accorder sur les modalités d’intervention. Certains pays prônent une approche sécuritaire forte, tandis que d’autres insistent sur la nécessité d’un dialogue politique. La participation ou non des groupes militaires au pouvoir dans plusieurs pays du Sahel continue de diviser l’Assemblée.

Le poids des partenaires internationaux

L’Union africaine devra composer avec l’implication des grandes puissances. La France, acteur historique, reste très présente mais essuie des critiques. Les États-Unis, la Chine et la Russie tentent aussi de renforcer leur influence, notamment via des aides économiques ou des contrats militaires.

Des enjeux économiques et humanitaires en toile de fond

Au-delà de la sécurité, la crise du Sahel est une crise économique. Les conditions climatiques dégradées aggravent la précarité. La région fait face à des défis agricoles et hydriques majeurs, qui alimentent la migration forcée. Le sommet tentera d’inscrire ses décisions dans une vision globale, combinant sécurité, développement et engagement social.

Espoirs et défis pour la paix

Le sommet d’Addis-Abeba est perçu comme une occasion cruciale d’enclencher des mesures coordonnées. Mais la mise en œuvre réclamera du courage politique et une volonté collective durable, face à un contexte régional complexe et fragmenté. Les observateurs attendent beaucoup tout en restant prudents.

Mots-clés : Union africaine, sommet extraordinaire, Sahel, crise sécuritaire, terrorisme, Afrique, Mali, Niger, Burkina Faso, développement régional.

Article 5 – Africanova Économie : Kenya – Nairobi signe un accord énergétique inédit avec la Chine pour des centrales solaires

Une coopération renforcée entre Nairobi et Pékin

Le Kenya a signé un accord énergétique majeur avec la Chine visant à construire plusieurs centrales solaires d’envergure dans le pays. Ce partenariat stratégique pourrait permettre à Nairobi de franchir un cap décisif dans son ambition d’atteindre l’électricité 100% renouvelable d’ici 2040. Ce projet illustre la montée en puissance des investissements chinois en Afrique, notamment dans les infrastructures énergétiques, au cœur du développement économique du continent.

Détails du projet

L’accord, conclu entre la société publique kenyane Kenya Power et l’entreprise chinoise SinoSolar, prévoit la construction de trois centrales solaires d’une capacité cumulée de 600 mégawatts d’ici 2028. Ces infrastructures bénéficieront des financements conjoints de la Banque africaine de développement et de plusieurs banques chinoises, dans le cadre d’un plan d’investissement de deux milliards de dollars.

Le projet comprend également la formation d’ingénieurs kenyans et le transfert de technologies vertes, signe d’une volonté d’autonomisation locale.

Énergie solaire : levier de croissance au Kenya

Le Kenya, confronté à un déficit important d’électricité et à une forte croissance démographique, place les renouvelables au cœur de sa stratégie énergétique. Le solaire offre une solution durable et adaptée à plusieurs régions rurales encore exclues du réseau national.

Ce projet devient un pilier majeur de la vision kenyane de développement durable et de lutte contre le changement climatique.

L’intérêt de la Chine

Pour Pékin, cette coopération s’inscrit dans la politique des Nouvelles routes de la soie, qui vise à renforcer les liens économiques et politiques avec l’Afrique. L’énergie renouvelable, en forte croissance, offre aux entreprises chinoises un secteur porteur, tout en renforçant l’influence diplomatique chinoise.

Enjeux socio-économiques

L’augmentation de la capacité énergétique permettra de stimuler de nombreux secteurs : industrie, agriculture, services. Elle favorisera aussi la création d’emplois locaux, la réduction de la pauvreté énergétique et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Défis à relever

Le Kenya devra résoudre des défis liés au raccordement au réseau, à l’entretien des installations et à la gestion des terres pour les centrales. De plus, le pays cherche à concilier ce partenariat avec ses engagements internationaux en matière environnementale et ses relations avec les bailleurs traditionnels.

Perspectives

Si le projet réussit, il pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains et renforcer la place du Kenya comme leader dans la transition énergétique continentale. Le calendrier reste ambitieux mais la volonté politique est forte.

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