Kiev sous les bombes : la guerre continue de ravager l’Ukraine
Le 26 juin 2025, la capitale ukrainienne Kiev a été une nouvelle fois la cible d’une attaque aérienne russe. Selon les autorités locales, au moins 11 personnes ont été blessées, dont plusieurs grièvement, lors de frappes qui ont touché des quartiers résidentiels et des infrastructures civiles. Les images de bâtiments éventrés, de voitures calcinées et de civils en état de choc ont fait le tour du monde, rappelant la brutalité d’un conflit qui dure depuis plus de trois ans1.
Une intensification des hostilités et une population à bout
Depuis le début du mois de juin, la Russie a multiplié les attaques contre les grandes villes ukrainiennes, en réponse aux avancées de l’armée ukrainienne dans l’est du pays. Les frappes visent aussi bien des objectifs militaires que des infrastructures énergétiques, des hôpitaux et des écoles. L’objectif affiché par Moscou : affaiblir la résistance ukrainienne et contraindre Kiev à la table des négociations. Mais sur le terrain, la population paie le prix fort, oscillant entre peur, fatigue et résilience.
L’ONU et la communauté internationale appellent à la désescalade
Face à la montée des violences, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé un nouvel appel à la désescalade et à la protection des civils. Il exhorte les parties à respecter le droit international humanitaire et à faciliter l’accès de l’aide aux populations touchées. L’Union européenne, les États-Unis et de nombreux pays africains et asiatiques ont condamné l’attaque et réaffirmé leur soutien à l’Ukraine. Les diplomates insistent sur la nécessité d’un dialogue direct entre Kiev et Moscou, mais aussi sur l’importance de la médiation internationale pour éviter un élargissement du conflit.
Les conséquences humanitaires de la guerre
La situation à Kiev et dans l’ensemble du pays reste dramatique : des millions de personnes déplacées, des centaines de milliers de réfugiés, des infrastructures détruites et une économie exsangue. Les ONG humanitaires peinent à accéder aux zones les plus touchées, tandis que l’hiver approche et que les besoins en nourriture, en chauffage et en soins explosent. Les hôpitaux, déjà surchargés, manquent de matériel et de personnel, aggravant la détresse des blessés et des malades.
La résistance ukrainienne et le soutien international
Malgré les pertes, l’armée ukrainienne continue de résister et de regagner du terrain dans certaines régions. Le soutien militaire et financier de l’Occident reste crucial, mais la population ukrainienne aspire avant tout à la paix et à la reconstruction. Les voix de la société civile, des artistes et des intellectuels se font entendre pour dénoncer la guerre et appeler à la solidarité internationale. Le moral de la population reste un facteur clé de la résistance, même si la lassitude gagne du terrain.
Les risques d’escalade régionale et d’embrasement
La poursuite des attaques fait craindre un débordement du conflit vers d’autres pays d’Europe de l’Est. Les tensions entre la Russie et l’OTAN restent vives, et toute erreur de calcul pourrait déclencher une crise majeure. Les pays voisins renforcent leurs défenses, tandis que les diplomates s’efforcent de maintenir le dialogue ouvert. De plus, la multiplication des incidents aux frontières, les cyberattaques et les campagnes de désinformation alimentent un climat d’instabilité qui inquiète toute la région.
L’impact sur l’économie mondiale et la sécurité alimentaire
La guerre en Ukraine a des répercussions bien au-delà de l’Europe. La hausse des prix des céréales, du gaz et du pétrole affecte les économies africaines, asiatiques et sud-américaines. Les difficultés d’approvisionnement en engrais et en matières premières menacent la sécurité alimentaire mondiale, aggravant la crise dans les pays les plus vulnérables. L’ONU et la FAO appellent à des mesures d’urgence pour éviter une catastrophe humanitaire à grande échelle.
Conclusion : la paix, une urgence vitale pour l’Ukraine et le monde
L’attaque contre Kiev rappelle l’urgence d’une solution politique au conflit. La protection des civils, la reconstruction et la paix doivent être les priorités de la communauté internationale. Pour l’Afrique et le reste du monde, il s’agit aussi d’un test de solidarité et d’un appel à renforcer la diplomatie multilatérale face aux défis globaux.
