En septembre 2025, à quelques semaines des élections présidentielles tunisiennes, le pays fait face à une conjonction de défis économiques et sociaux majeurs. Cette élection se tient dans un contexte marqué par une croissance atone, une inflation persistante et un chômage élevé, en particulier chez les jeunes diplômés.
Le gouvernement a déployé plusieurs réformes économiques, mais leur impact reste limité par des blocages structurels, une administration lourde et des tensions sociales régulières. Le déficit budgétaire et la dette publique continuent d’inquiéter les investisseurs et les partenaires internationaux.
Sur le front social, les revendications liées au pouvoir d’achat, à l’accès aux services publics et à la justice sociale restent au cœur des préoccupations. Les mouvements sociaux, souvent sporadiques mais parfois massifs, témoignent d’un mal-être profond et d’une demande de transition politique plus inclusive.
Les candidats à la présidence portent des programmes variés, oscillant entre promesses de réformes structurelles et appels à la stabilité. La transparence du contrôle et la participation des citoyens seront des indicateurs essentiels pour mesurer la vitalité démocratique tunisienne.

La situation sécuritaire pèse également sur le climat électoral, avec des attentats ponctuels et des tensions dans les régions frontales. Le gouvernement a renforcé les dispositifs de prévention tout en appelant au dialogue national.
L’économie tunisienne, fortement dépendante du tourisme et des investissements étrangers, espère un nouvel élan marqué par la stabilité politique et un cadre régulateur plus favorable. La jeunesse tunisienne, moteur potentiel de changement, reste attentive aux enjeux d’emploi et d’innovation.