Le Burkina Faso a annoncé en septembre 2025 la suppression des frais de visa pour les ressortissants des pays africains, un geste fort symbolisant son engagement en faveur de la libre circulation sur le continent, promoted par l’Union Africaine. Cette mesure vise à faciliter la mobilité des citoyens africains, renforcer les échanges commerciaux et culturels, et dynamiser l’intégration régionale.
Cette initiative intervient alors que plusieurs États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont commencé à harmoniser leurs politiques migratoires pour encourager les déplacements interrégionaux. Le Burkina Faso espère ainsi créer un effet d’entraînement positif, encourager le tourisme, et stimuler les activités économiques transfrontalières.
L’abrogation des frais de visa permettra aussi de réduire les obstacles pour les étudiants, professionnels et touristes, tout en renforçant la coopération et la solidarité entre les nations africaines. Le gouvernement burkinabé souligne sa volonté de participer activement à la mise en œuvre des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.
Cependant, cette réforme amène aussi des défis, notamment la nécessité d’améliorer les contrôles aux frontières pour garantir la sécurité, éviter les flux migratoires incontrôlés, et lutter contre la criminalité transnationale. Les autorités travaillent en collaboration avec les voisins et organisations internationales pour mettre en place des mécanismes efficaces de gestion migratoire.
Les analystes estiment que la décision du Burkina Faso s’inscrit dans un mouvement plus large de démocratisation et d’ouverture du continent, en rupture avec les politiques migratoires restrictives héritées de l’époque coloniale.
Un représentant burkinabé déclare : « faciliter la mobilité des Africains est un droit fondamental qui contribue à l’émergence d’un marché continental intégré et solidaire. » Les associations de la société civile encouragent cette dynamique, tout en appelant à une concertation plus large sur les politiques migratoires.
En conclusion, le Burkina Faso avance concrètement vers une Afrique plus ouverte et unie grâce à cette suppression des frais de visa, symbolisant un pas significatif vers la libre circulation, condition essentielle au développement économique et social du continent.
