Introduction
Au Soudan du Sud, la fermeture soudaine d’un hôpital géré par Médecins Sans Frontières (MSF) à la suite d’un pillage armé plonge plus de 100 patients dans une situation critique. Cet incident met en lumière la fragilité du système de santé dans ce pays en conflit.
Un hôpital pris pour cible
Dans la nuit du 27 au 28 avril, des hommes armés ont attaqué l’hôpital de Pibor, saccageant les installations et volant du matériel médical essentiel. Le personnel de MSF a été contraint de fuir pour sa sécurité, laissant derrière lui des patients vulnérables, dont des enfants et des femmes enceintes.
Une crise sanitaire aggravée
La fermeture de l’établissement prive la région de son seul centre de soins d’urgence. Les maladies infectieuses, la malnutrition et les blessures de guerre risquent de faire de nombreuses victimes. MSF a exprimé sa profonde inquiétude et appelle à la protection des structures médicales.

Réactions et appels à l’aide
Le ministère de la Santé du Soudan du Sud, appuyé par l’Organisation mondiale de la santé, a condamné l’attaque et demandé une enquête rapide. Plusieurs ONG internationales réclament un accès sécurisé pour les équipes médicales et une reprise immédiate des activités.
Enjeux pour la population
Cet événement souligne l’extrême vulnérabilité des populations sud-soudanaises, déjà confrontées à la guerre et à la famine. Sans aide humanitaire, la situation risque de se détériorer rapidement, mettant en péril la vie de milliers de personnes.