Un sommet crucial pour le continent
Le Sommet africain pour le climat s’est tenu en septembre 2025 avec une participation record de plus de 50 chefs d’État et de gouvernement. L’adaptation au changement climatique a été placée au cœur des discussions, mettant en évidence les enjeux vitaux pour un continent particulièrement exposés aux phénomènes climatiques extrêmes. Sécheresses, inondations, dégradation des sols : autant de défis qui menacent l’agriculture, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance.
Les engagements pris
Plusieurs initiatives phares ont été annoncées : financement accumulé des infrastructures résilientes, renforcement des systèmes d’alerte précoce, soutien aux communautés rurales. Cependant, les participants ont reconnu que malgré une mobilisation croissante, les ressources restent insuffisantes pour faire face à l’urgence.
Les fragilités du dispositif africain
Si la volonté politique est forte, les capacités techniques et financières limitent encore les actions efficaces. La dépendance aux financements internationaux expose le continent à des incertitudes. Par ailleurs, même en interne, la coordination entre gouvernements, secteurs publics et société civile reste perfectible.
Conclusion
Le sommet confirme que l’adaptation est désormais une priorité incontournable. Mais pour transformer les engagements en actions durables, un effort massif de mobilisation locale, régionale et internationale est nécessaire.
