Dans la région du Kongo Central en RDC, le scandale de la mort tragique de Divine Kumasamba, une jeune patiente décédée faute de soins adéquats, a déclenché une onde de choc nationale sur les failles du système hospitalier public. Ce drame, largement relayé sur les réseaux sociaux et dans les médias, met en lumière des insuffisances critiques : manque de personnel qualifié, équipements vétustes, pénuries de médicaments et gestion administrative défaillante.
Le gouvernement provincial a réagi rapidement en mettant en place une commission d’enquête chargée d’identifier les responsabilités et de recommander des mesures urgentes. Parallèlement, des campagnes de sensibilisation ont été lancées pour renforcer les standards sanitaires et la formation du personnel hospitalier.
Plusieurs ONG et associations locales plaident pour un investissement renforcé dans les infrastructures de santé, rappelant que le secteur est confronté à des défis historiques exacerbés par des conflits et un faible financement public. La RDC, confrontée à de multiples urgences sanitaires, notamment des épidémies régulières, se trouve à un carrefour décisif. La qualité des soins à l’hôpital public est un enjeu vital pour la confiance des populations et la stabilité sociale.

La mobilisation citoyenne autour de cette affaire illustre aussi une volonté accrue de transparence et de reddition de comptes face à des institutions parfois peu accessibles. Les hapax législatifs et protocolaires adoptés récemment pour renforcer la surveillance sanitaire sont à présent mis à l’épreuve.
La question du financement durable de la santé publique en RDC reste centrale, tout comme la coopération avec les partenaires internationaux, qu’il s’agisse d’aide financière, de formation spécialisée ou de transfert technologique. L’affaire Divine Kumasamba pourrait devenir un catalyseur pour des réformes profondes sous la pression populaire et médiatique.