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Réorganisation sécuritaire après le retrait des forces étrangères

par Africanova
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Introduction
Le Mali, autrefois au cœur de l’intervention militaire française contre le terrorisme, vit aujourd’hui une période de bouleversements sécuritaires. Depuis le retrait officiel de la force Barkhane et de la mission de l’ONU (MINUSMA), le pays est contraint de redéfinir sa stratégie de défense. Les autorités de transition, dirigées par le colonel Assimi Goïta, misent sur un renforcement des forces armées nationales et sur de nouveaux partenariats, notamment avec la Russie, pour contenir les menaces jihadistes qui se maintiennent dans le nord et le centre.

Une situation sécuritaire toujours alarmante
Malgré l’affirmation d’une souveraineté militaire retrouvée, les attaques des groupes affiliés à Al-Qaïda (JNIM) et à l’État islamique (EIGS) demeurent fréquentes. Des villages entiers continuent de subir incursions meurtrières, enlèvements et destructions d’infrastructures. La population malienne, prise en étau entre jihadisme et riposte militaire, reste la principale victime d’une violence cyclique et endémique.

Le pari de la réorganisation militaire
Les autorités de Bamako misent sur une refonte complète de leur stratégie sécuritaire.

  • Les forces armées maliennes (FAMa) ont vu leurs effectifs augmenter.
  • De nouveaux équipements fournis par Moscou et Ankara renforcent leur mobilité.
  • Mais la question de la formation, de la discipline et de la logistique reste un défi majeur.

Le départ de la MINUSMA a laissé un vide dans certaines régions, notamment dans le nord, où les populations se sentent aujourd’hui abandonnées face à la résurgence des menaces terroristes.

Un repositionnement diplomatique stratégique
Le Mali entend désormais jouer la carte des alliances alternatives. Son rapprochement avec Moscou illustre un tournant diplomatique, marqué par une volonté assumée de s’affranchir de l’influence française et occidentale. Cependant, ce choix implique une dépendance croissante vis-à-vis de la Russie, tant sur le plan militaire qu’économique.

Un futur incertain
La réorganisation de la sécurité nationale n’est pas seulement un défi opérationnel. Elle est aussi un enjeu politique et civilisationnel : prouver qu’un État africain peut assurer sa protection sans tutelle extérieure prolongée. Le succès ou l’échec du Mali pourrait conditionner le futur modèle de gestion sécuritaire dans l’ensemble du Sahel.

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