Le 13 septembre 2025, l’aéroport international de N’Djili, principal hub de la République démocratique du Congo situé à Kinshasa, a fait face à une interruption brutale de ses activités provoquée par une coupure généralisée d’électricité. Cet incident majeur a retardé plusieurs vols, paralysé les services au sol et suscité une vague d’indignation dans la population ainsi que dans le secteur aérien.
Selon les premières enquêtes, la panne électrique est due à un défaut technique non anticipé dans les installations, aggravé par des lacunes évidentes dans la maintenance de l’infrastructure électrique de l’aéroport. Cette situation a mis en lumière les faiblesses structurelles et organisationnelles chroniques qui frappent les infrastructures clés de la capitale congolaise.
Face à la gravité de l’incident, les autorités ont rapidement décidé de suspendre plusieurs cadres responsables de la gestion des infrastructures, afin de mener une enquête approfondie et de solliciter des expertises indépendantes. Parmi les mesures annoncées, il est prévu un audit complet du système électrique de l’aéroport et un plan d’investissement pour moderniser les installations.
Le secteur de l’aviation civile, déjà fragile en RDC, a subi un coup dur, avec plusieurs compagnies aériennes exprimant leur inquiétude quant à la sécurité et à la fiabilité des infrastructures. Ce dysfonctionnement risque d’affecter à court terme le trafic aérien et la réputation de Kinshasa comme point d’entrée majeur en Afrique centrale.
Cet incident intervient dans un contexte où le gouvernement congolais cherche à développer le potentiel économique du pays, s’appuyant notamment sur la modernisation de ses infrastructures de transport comme levier de croissance. La réhabilitation urgente et efficace de l’aéroport est ainsi impérative pour renforcer la crédibilité du pays à l’échelle régionale et internationale.
Des experts indépendant alertent sur le fait que sans investissements massifs et un suivi rigoureux des normes, ces pannes risquent de se multiplier, freinant le développement national et la facilitation des échanges.
Un passager bloqué témoigne : « C’est frustrant, plusieurs heures d’attente sans aucune explication claire. On attend un changement réel dans la gestion des infrastructures publiques. »
En conclusion, cette défaillance majeure à l’aéroport de Kinshasa souligne l’urgence de réformes profondes et de modernisation pour assurer la continuité des services essentiels, cruciaux pour l’image et l’économie de la RDC.
