Résumé
L’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, est sorti de son silence le 2 septembre 2025, après que la justice ait requis la peine de mort à son encontre dans un dossier judiciaire sensible. Cette décision relance les tensions politiques en RDC et inquiète la communauté internationale.
Introduction
L’ex-président Joseph Kabila, toujours influent sur la scène politique de la RDC malgré le changement de pouvoir en 2019, fait face à un contexte judiciaire particulièrement tendu. La réquisition de la peine de mort dans son dossier a suscité une onde de choc dans le pays et au-delà, provoquant réactions et analyses quant à la stabilité politique et au respect des droits de l’homme dans cette nation complexe.
Développement
Depuis 2019, Kabila s’est tenu discret, mais la réquisition de la peine capitale contre lui dans une affaire restée confidentielle marque une nouvelle étape dans l’affrontement larvé entre l’ancien régime et le gouvernement en place. Il est notamment accusé de plusieurs infractions graves, mêlant des accusations de détournements de fonds, complicité dans des violations des droits fondamentaux et abus de pouvoir.
Cette démarche judiciaire est lourde de sens dans un pays où la peine de mort, bien que prévue par la loi, n’est plus appliquée depuis plusieurs années, et son éventuelle réactivation suscite de nombreuses interrogations sur l’usage politique de la justice. Alors que certains la qualifient de manœuvre pour affaiblir l’influence de Kabila, d’autres dénoncent une justice trop lente et politisée.
La sortie de Kabila a consisté en un message appelant au dialogue, à la paix et à la justice équitable, dénonçant ce qu’il qualifie de persécutions politiques. Ses soutiens politiques se mobilisent, craignant un embrasement politique à l’approche des prochaines échéances électorales prévues en 2026.

Sur le plan international, les réactions sont prudentes. Plusieurs ONG appellent au respect des procédures légales et au rejet de toute instrumentalisation de la justice. Les partenaires internationaux de la RDC insistent sur l’importance du dialogue national pour éviter une crise majeure.
Ce contexte s’inscrit dans un climat politique tendu où la recomposition des forces politiques est en cours, avec des rivalités exacerbées et des institutions parfois fragilisées par les luttes d’influence. Le procès à venir sera donc scruté comme un baromètre de l’état de la démocratie en RDC.
Conclusion
L’allocution de Joseph Kabila intervient à un tournant crucial pour la RDC. Le pays est à la croisée des chemins entre justice, paix sociale et équilibre politique. Les décisions judiciaires à venir auront un impact déterminant sur la stabilité du pays et la confiance des populations dans leurs institutions. Le défi reste de dépasser les divisions politiques et de respecter les droits fondamentaux afin de garantir un avenir démocratique apaisé.