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Politique – Cameroun : l’ONU s’inquiète des restrictions croissantes de l’espace civique avant la présidentielle

par Africanova
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Résumé
À moins d’un an de l’élection présidentielle au Cameroun, l’ONU a exprimé le 2 septembre 2025 ses préoccupations concernant les restrictions grandissantes imposées à l’espace civique. Cette situation fragilise le climat politique et soulève des inquiétudes sur la tenue d’élections libres et équitables.

Introduction
Le Cameroun s’approche d’un scrutin présidentiel crucial en 2026, dans un contexte marqué par des tensions politiques exacerbées. L’ONU, par la voix de son Haut-Commissaire aux droits de l’homme, a publié un rapport d’alerte soulignant la multiplication des arrestations arbitraires, les violences contre des manifestants pacifiques, et la restriction des activités politiques et médiatiques, particulièrement à l’encontre des opposants.

Développement
Le rapport décrit un environnement où les lois et règlements sont utilisés pour limiter la liberté d’expression, le droit de réunion et la participation politique. Plusieurs ONG locales ont dénoncé la fermeture forcée de bureaux de partis politiques, la suspension ou l’interdiction de rassemblements publics, ainsi que des intimidations ciblées à l’encontre des journalistes et défenseurs des droits humains.

Cette atmosphère pré-électorale tendue rend difficile la préparation d’un scrutin démocratique. Le gouvernement justifie ces mesures par la nécessité de maintenir la sécurité face à la menace terroriste dans certaines régions du pays et les risques de violence politique. Cependant, des acteurs internationaux plaident pour un équilibre qui garantisse à la fois la sécurité et le respect des libertés fondamentales.

Outre le cadre juridique, les disparités dans l’accès aux médias publics et privés renforcent les obstacles pour une campagne équilibrée, creusant un fossé entre le pouvoir et l’opposition. Le Cameroun, dont l’élection de Paul Biya en 2018 continue d’alimenter les débats, reste au cœur des préoccupations sur la gouvernance en Afrique centrale.

Dans ce contexte, les appels à un dialogue national inclusif se multiplient, avec la participation de la société civile, des partis politiques et des institutions régionales. L’Union africaine a également proposé son appui pour accompagner la tenue d’élections pacifiques.

Conclusion
Les observations de l’ONU soulignent le risque que ces restrictions nuisent à la qualité du processus électoral camerounais et à la confiance des citoyens dans leurs institutions. Restaurer un espace civique ouvert est une condition essentielle pour garantir des élections crédibles, condition indispensable pour la stabilité politique et le développement du pays.

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