Le Pakistan a été frappé en mai 2025 par un attentat-suicide d’une violence inouïe contre un bus scolaire dans la région sensible du Cachemire, faisant plusieurs dizaines de victimes, dont de nombreux enfants. Cet acte terroriste, rapidement revendiqué par un groupe extrémiste local, a provoqué une onde de choc dans tout le pays et à l’international, exacerbant les tensions déjà vives avec l’Inde. Retour sur un drame qui met en lumière les fragilités sécuritaires du Pakistan, la complexité de la question cachemirie et les risques d’escalade régionale.
Un attentat qui bouleverse le pays
Le matin du 14 mai 2025, un bus transportant des élèves d’une école primaire a été la cible d’un kamikaze près de Srinagar, capitale estivale du Cachemire sous administration pakistanaise. L’explosion, d’une rare intensité, a détruit le véhicule et causé la mort d’au moins 30 enfants et enseignants, selon les autorités locales. Les images de la tragédie, largement relayées par les médias et les réseaux sociaux, ont suscité une vive émotion et une vague d’indignation à travers le Pakistan et au-delà.
Les secours, rapidement mobilisés, ont dû faire face à des conditions difficiles, entre routes bloquées, menaces persistantes et afflux de blessés dans des hôpitaux déjà saturés. Le gouvernement pakistanais a décrété un deuil national de trois jours et promis de renforcer les mesures de sécurité autour des établissements scolaires.
Une revendication qui relance le spectre du terrorisme
Le groupe extrémiste « Lashkar-e-Haq », jusque-là peu connu, a revendiqué l’attentat dans une vidéo diffusée sur Internet, affirmant agir en représailles aux opérations militaires pakistanaises dans la région et à la politique indienne au Cachemire. Les services de renseignement, appuyés par l’armée, ont lancé une vaste chasse à l’homme pour démanteler les réseaux terroristes et prévenir de nouvelles attaques.
Cet attentat s’inscrit dans un contexte de résurgence des violences au Cachemire, région disputée entre l’Inde et le Pakistan depuis 1947. Les groupes armés, profitant de la porosité des frontières et des tensions intercommunautaires, multiplient les actions spectaculaires pour déstabiliser les autorités et attirer l’attention internationale.
Tensions accrues avec l’Inde
L’attentat a immédiatement ravivé les tensions entre Islamabad et New Delhi. L’Inde a accusé le Pakistan de laxisme, voire de complicité avec les groupes terroristes opérant depuis son territoire. Le Premier ministre indien a exigé des mesures concrètes et menacé de représailles, tandis que les forces armées des deux pays ont été placées en état d’alerte maximale le long de la Ligne de Contrôle.
Les échanges de tirs, déjà fréquents, se sont intensifiés dans les jours qui ont suivi, faisant craindre une escalade militaire. La communauté internationale, notamment les États-Unis, la Chine et l’ONU, a appelé au calme et à la retenue, tout en condamnant fermement l’attentat contre le bus scolaire.
Un drame aux conséquences multiples
Au-delà de l’émotion suscitée, l’attentat met en lumière les failles du dispositif sécuritaire pakistanais, la vulnérabilité des populations civiles et la difficulté à éradiquer le terrorisme dans une région marquée par des décennies de conflit. Les écoles, symboles de l’avenir et de l’espoir, deviennent des cibles de choix pour les groupes extrémistes, qui cherchent à semer la peur et à saper la confiance dans l’État.
Le drame a également relancé le débat sur la politique du Pakistan au Cachemire, la gestion des groupes armés et la nécessité d’un dialogue avec l’Inde. Les voix de la société civile, des ONG et des familles de victimes réclament justice, protection et engagement pour la paix.

Perspectives pour la sécurité et la paix
Pour prévenir de nouveaux drames, le Pakistan doit renforcer la sécurité autour des écoles, améliorer la coordination entre les services de renseignement et investir dans la prévention de la radicalisation. La coopération régionale, la lutte contre le financement du terrorisme et l’engagement des communautés locales sont essentiels pour endiguer la violence.
Sur le plan diplomatique, la reprise du dialogue avec l’Inde, sous l’égide de médiateurs internationaux, reste la seule voie durable pour résoudre la question du Cachemire et garantir la sécurité des populations. La communauté internationale a un rôle clé à jouer pour soutenir les efforts de paix, la reconstruction et la protection des droits humains.
Conclusion
L’attentat-suicide contre un bus scolaire au Pakistan est un rappel tragique de la fragilité de la paix dans la région du Cachemire. Il souligne l’urgence d’agir contre le terrorisme, de protéger les enfants et de relancer le dialogue entre l’Inde et le Pakistan. Seule une approche globale, fondée sur la justice, la coopération et la résilience des sociétés, permettra de bâtir un avenir plus sûr.