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OCDE : Ralentissement de la croissance mondiale prévu pour 2025 et 2026

par Africanova
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Introduction

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié, début juin 2025, ses nouvelles prévisions économiques mondiales. Le constat est sans appel : après le rebond post-pandémique, la croissance mondiale devrait marquer le pas en 2025 et 2026, sous l’effet de tensions géopolitiques, de l’inflation persistante et de la transition énergétique. Ce ralentissement, qui touche aussi bien les économies avancées que les pays émergents, pose des défis majeurs en matière d’emploi, d’investissement et de stabilité sociale. Analyse des causes, des conséquences et des pistes pour relancer la dynamique mondiale.

Les chiffres clés du rapport de l’OCDE

Selon l’OCDE, la croissance mondiale devrait s’établir à 2,3 % en 2025 et 2,5 % en 2026, contre 3 % en 2024. Les économies du G7 ralentissent, avec une croissance attendue de 1,2 % en moyenne, tandis que la Chine et l’Inde restent les principaux moteurs de l’expansion, mais à un rythme moins soutenu qu’auparavant.

L’Afrique subsaharienne et l’Amérique latine affichent des taux de croissance positifs, mais insuffisants pour absorber l’augmentation de la population active et réduire la pauvreté.

Les causes du ralentissement

Plusieurs facteurs expliquent ce coup de frein :

  • Tensions géopolitiques : Les conflits en Ukraine, au Moyen-Orient et en Asie de l’Est perturbent les échanges commerciaux et créent un climat d’incertitude.
  • Inflation persistante : La hausse des prix de l’énergie, des matières premières et des denrées alimentaires pèse sur le pouvoir d’achat et freine la consommation.
  • Transition énergétique : Les investissements massifs dans les énergies renouvelables, nécessaires pour lutter contre le changement climatique, génèrent des coûts de transition et des ajustements sectoriels.
  • Endettement public et privé : De nombreux pays font face à une dette élevée, limitant leur capacité à soutenir la croissance par des politiques budgétaires expansives.

Les conséquences sociales et économiques

Le ralentissement de la croissance mondiale a des répercussions directes sur l’emploi, les revenus et la stabilité sociale. L’OCDE prévoit une hausse du chômage dans plusieurs pays, notamment en Europe et en Amérique du Nord. Les inégalités risquent de se creuser, avec un impact plus fort sur les populations vulnérables.

Les investissements privés pourraient se replier, freinant l’innovation et la modernisation des infrastructures. Les marchés émergents, plus exposés aux chocs extérieurs, pourraient voir leur accès au financement international se réduire.

Les défis pour l’Afrique et les pays en développement

Pour l’Afrique, le ralentissement mondial complique la tâche des gouvernements, qui doivent concilier croissance, création d’emplois et lutte contre la pauvreté. La dépendance aux matières premières expose le continent aux fluctuations des prix mondiaux. Les flux d’investissements étrangers directs (IDE) et les transferts de fonds des diasporas pourraient diminuer, affectant les équilibres macroéconomiques.

Cependant, l’Afrique dispose aussi d’atouts : une démographie dynamique, des marchés intérieurs en expansion et un potentiel d’innovation dans les secteurs du numérique, de l’agriculture et de l’énergie.

Les recommandations de l’OCDE

Face à ces défis, l’OCDE appelle à :

  • Renforcer la coopération internationale pour stabiliser les marchés et prévenir les crises financières.
  • Soutenir l’investissement dans les infrastructures, l’éducation et la santé.
  • Accélérer la transition vers une économie décarbonée, tout en protégeant les populations vulnérables.
  • Adapter les politiques monétaires et budgétaires pour soutenir la demande sans aggraver l’inflation.

Les perspectives d’avenir

Si le ralentissement est réel, l’OCDE souligne que des opportunités existent pour relancer la croissance : développement des énergies propres, numérisation de l’économie, intégration régionale et diversification des sources de revenus.

La résilience des économies dépendra de leur capacité à innover, à s’adapter et à anticiper les mutations du marché mondial.

Conclusion

Le ralentissement de la croissance mondiale en 2025-2026 est un défi majeur pour l’ensemble de la planète. Il appelle à une mobilisation collective, à l’innovation et à la solidarité pour construire une économie plus résiliente, inclusive et durable. L’Afrique, comme le reste du monde, doit saisir cette période de transition pour accélérer sa transformation et renforcer sa place dans l’économie globale.

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