Introduction
Le continent africain entre dans une ère nouvelle avec le déploiement de nouvelles routes commerciales. Ces infrastructures et corridors logistiques, nationaux et transnationaux, jouent un rôle clé dans le développement économique et la souveraineté des pays africains. Ce phénomène, qui s’inscrit dans la dynamique de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), ouvre des perspectives inédites mais aussi des défis majeurs pour pouvoir s’imposer face à la concurrence internationale. Cet article réalisation explore les enjeux, les enjeux en cours et les perspectives à moyen terme.
L’importance stratégique des corridors commerciaux
Les couloirs intérieurs facilitent le transport des marchandises et des personnes, entraînant significativement les coûts et les délais. Ils permettent d’opérer une véritable intégration régionale, grâce à la connexion d’enclaves portuaires aux arrière-pays agricoles et industriels. Le corridor Dakar-Djibouti illustre cette ambition, visée par plusieurs États africains pour dynamiser leur commerce intra-africain.
La ZLECAf : levier d’une nouvelle dynamique
La mise en œuvre de la ZLECAf en 2023 marque une étape décisive. Cette grande zone a pour mais d’éliminer progressivement les barrières tarifaires, fluidifier la circulation, encourager la diversification des économies et créer un vaste marché intérieur plus résilient aux chocs externes.

Défis logistiques et infrastructures
La faiblesse des infrastructures, notamment dans les routes secondaires, le ferroviaire et la gestion portuaire, freine cette dynamique. Le financement de ces infrastructures, la coordination inter-étatique et la gestion administrative sont des défis que les pays africains doivent relever en coopération.
Coopérations internationales et partenariats
L’Afrique bénéficie de partenariats stratégiques avec l’UE, la Chine, les États-Unis et d’autres pays émergents, qui investissent dans les infrastructures. Pour maintenir sa souveraineté, le continent doit néanmoins renforcer ses capacités internes, valoriser ses ressources humaines et favoriser des modèles économiques et écologiques durables.
Perspectives et recommandations
Le renforcement de la logistique, la modernisation des systèmes douaniers et la formation professionnelle sont essentiels. Des initiatives numériques pour suivre les marchandises, faciliter les échanges et réduire la corruption se développent efficacement. Enfin, l’intégration des PME africaines dans ces flux est un enjeu social et économique majeur.