En juillet 2025, le Nigeria a atteint un nouveau record dans la production nationale de gaz naturel, avec un volume total de 7,6 milliards de pieds cubes par jour (bpcj), dépassant ainsi les prévisions initiales des analystes économiques et des institutions énergétiques internationales. Cette performance est le résultat d’importants investissements dans l’optimisation des infrastructures gazières et l’amélioration des capacités d’extraction, pilotés par la Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC) en collaboration avec des partenaires étrangers.
La hausse de la production gazière s’inscrit dans une stratégie nationale visant à réduire la dépendance aux importations de carburants fossiles tout en poursuivant la transition énergétique vers des sources plus propres et plus durables. Le gouvernement fédéral a également intensifié les programmes de valorisation du gaz capté, réduisant ainsi les rejets de gaz associés à l’exploitation pétrolière et contribuant à une baisse notable des émissions de gaz à effet de serre.
Ce dynamisme intervient dans un contexte régional où la demande en énergie ne cesse de croître, notamment pour l’alimentation des industries, la production électrique et l’usage domestique. Avec ces volumes records, le Nigeria ambitionne d’accroître ses exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) vers les marchés africains voisins ainsi que vers l’Europe et l’Asie, renforçant ainsi sa position stratégique dans le secteur énergétique mondial.
Toutefois, ce développement rapide pose des enjeux complexes, notamment la gestion durable des ressources, la sécurité des infrastructures face aux menaces d’actes vandales et la nécessité de continuer à développer des réseaux de distribution internes fiables dans un pays où l’accès à l’électricité reste encore un défi majeur pour une part importante de la population.
Par ailleurs, le Nigeria intensifie ses efforts pour favoriser les investissements dans les projets d’énergie renouvelable, notamment l’éolien et le solaire, pour compléter le bouquet énergétique national. Le gouvernement a mis en place des mesures incitatives pour les investisseurs privés, tout en poursuivant la formation de son capital humain dans les domaines stratégiques liés à l’énergie.
