Une coalition déterminée pour la démocratie nigérienne
Face à la crise politique qui secoue le Niger depuis plusieurs mois, un groupe d’opposants réunis sous la bannière du G25, composé de membres de la société civile, des médias et d’experts politiques, a lancé un appel pressant pour le retour à l’ordre constitutionnel. Leur déclaration publique, diffusée début septembre 2025, souligne l’importance de prévenir tout glissement autoritaire et de restaurer l’Etat de droit dans ce pays clé de la région sahélienne.
Le contexte politique actuel et les tensions
Le Niger est confronté à une instabilité politique intense depuis le coup d’État militaire survenu il y a plus d’un an. Plusieurs tentatives de dialogue et processus de transition ont été avortés ou ralentis par des rivalités internes et des pressions extérieures. Cette situation a engendré une défiance grandissante des populations et des partenaires internationaux, inquiétés par le risque d’extension des conflits et des conséquences humanitaires.
Les revendications du G25
Le G25 met l’accent sur la nécessité d’organiser des élections libres, transparentes et crédibles dans les délais impartis. Il appelle également à la libération des prisonniers politiques, au respect des droits fondamentaux et à la mise en place d’un gouvernement inclusif capable de répondre aux attentes sociales et économiques. Ces demandes reflètent une volonté collective d’apaisement et de construction démocratique.

Réactions nationales et internationales
Cette prise de position du G25 rejoint les préoccupations exprimées par plusieurs organisations régionales, notamment la CEDEAO et l’Union africaine, qui ont multiplié les pressions diplomatiques pour un retour rapide à la normalité constitutionnelle. Même certains acteurs de la transition militaire ont reconnu la nécessité de progressions tangibles vers cette normalisation.
Enjeux pour la stabilité régionale
Le Niger occupe une place stratégique dans la lutte contre l’extrémisme violent au Sahel, et sa stabilité est cruciale pour la sécurité régionale. Le retour à l’ordre constitutionnel serait un signal fort pour renforcer les efforts internationaux dans ce domaine. Par conséquent, la résolution politique de la crise sera déterminante pour la paix et le développement à long terme dans cette partie de l’Afrique.