Une évolution contrastée des crises sanitaires
Alors que les cas de mpox (variole simienne) continuent de décroître dans de nombreux pays africains en septembre 2025, une autre menace sanitaire prend de l’ampleur avec la progression inquiétante du choléra dans plusieurs régions, notamment en Afrique de l’Ouest et dans la Corne de l’Afrique. Cette double dynamique pose un défi majeur aux systèmes de santé souvent fragiles du continent.
Le recul du mpox, attribué à des campagnes de vaccination intensives et à l’amélioration des mesures d’hygiène, constitue une avancée significative dans la lutte contre cette maladie émergente. Cependant, la situation liée au choléra, causée par la contamination de l’eau potable, inquiète davantage les autorités sanitaires.
Facteurs aggravants et impact humain
Les inondations, l’insuffisance des infrastructures sanitaires, et les déplacements forcés de populations liées aux conflits favorisent la propagation rapide du choléra. Des pays comme le Nigeria, le Niger, et le Cameroun ont enregistré une multiplication des cas, avec des décès recensés dans des zones reculées.
Les autorités sanitaires africaines, soutenues par l’OMS et les ONG, mettent en place des campagnes de sensibilisation, de distribution d’eau potable et de traitement, afin de freiner cette progression mortelle.

Appel à la solidarité internationale
La situation sanitaire nécessitera un renforcement des appuis financiers et techniques internationaux, visant à garantir un accès élargi à la prévention et aux soins. Le continent s’emploie aussi à bâtir des capacités de gestion des crises sanitaires pérennes.
Ce tableau à double facette, entre succès contre le mpox et épreuve sanitaire liée au choléra, illustre les défis structurels de santé publique en Afrique, appelant à une action coordonnée et globale.