Introduction
Le Maroc poursuit sa politique étrangère offensive autour du Sahara occidental, territoire stratégique au cœur d’un conflit vieux de plusieurs décennies avec le mouvement indépendantiste du Front Polisario, soutenu par l’Algérie. Rabat déploie une diplomatie active pour obtenir de nouveaux soutiens à sa souveraineté nationale, tout en renforçant son rôle comme puissance régionale incontournable.
Le Sahara occidental : un enjeu historique et stratégique
Depuis 1975, le Sahara occidental oppose le Maroc au Polisario. Rabat considère ce territoire comme partie intégrante de son intégrité nationale. Les ressources naturelles (phosphates, pêche) et la position géostratégique en font une zone d’une importance capitale.
Nouveaux soutiens diplomatiques
Ces dernières années, le Maroc a engrangé plusieurs succès sur le plan diplomatique :
- Les États-Unis, sous l’administration Trump, avaient reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
- Plusieurs pays africains et arabes ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla.
Rabât poursuit aujourd’hui cet élan en multipliant accords économiques et partenariats stratégiques à l’échelle continentale.
Une rivalité persistante avec l’Algérie
La crise reste cependant attisée par l’Algérie, soutien historique du Polisario. Les relations diplomatiques entre Alger et Rabat sont rompues depuis 2021, et la course à l’armement s’est intensifiée des deux côtés. Cette confrontation influence directement la stabilité régionale et l’équilibre maghrébin.

Le Maroc dans l’échiquier africain et global
Parallèlement, le Maroc s’active au sein d’organisations africaines et internationales, capitalisant sur son retour à l’Union africaine en 2017. Rabat joue aussi la carte économique, investissant dans les énergies renouvelables et devenant un acteurréférent en Afrique subsaharienne.
Conclusion
L’activisme diplomatique marocain autour du Sahara occidental réaffirme sa quête de reconnaissance internationale et son ambition de leadership continental. Cependant, la centralité de la rivalité algéro-marocaine laisse planer un risque de tensions prolongées au Maghreb.