Résumé
Une nouvelle tragédie secoue le Mali avec l’assassinat du maire de la localité de Dogofry, une attaque attribuée aux chasseurs traditionnels dozos. Cet évènement exacerbe les tensions intercommunautaires dans une région déjà fragilisée par les violences et le djihadisme.
Introduction
Le 2 septembre 2025, la mort brutale du maire élu de Dogofry a été confirmée, perpétrée dans un contexte de conflits récurrents entre communautés et groupes armés. Les dozos, traditionnellement gardiens des forêts, sont soupçonnés d’être à l’origine de cette agression, signe d’une montée en tension qui menace la stabilité locale et régionale.
Développement
Dogofry, village à forte composante ethnique, est depuis plusieurs années un foyer de conflits nourris par des problèmes fonciers, des rivalités économiques, mais aussi par l’insécurité générée par les groupes djihadistes opérant dans la zone. Les dozos, détenteurs d’un pouvoir coutumier, se sont parfois retrouvés en opposition avec les autorités municipales, créant un climat de défiance.
L’assassinat du maire intervient alors que la région tente de renforcer la gouvernance locale et la sécurité, avec le soutien des forces nationales et internationales. Les autorités maliennes ont condamné fermement cet acte, annonçant des enquêtes pour déterminer les circonstances et appréhender les coupables.
Cet incident déclenche une vague de peur et d’inquiétude chez les habitants, exacerbant les divisions ethniques et rendant plus difficile la restauration de la paix. Les organisations humanitaires soulignent les risques pour les civils, déjà affectés par les déplacements forcés et l’insécurité alimentaire.
Le contexte sécuritaire dans le centre du Mali reste fragile, les efforts de l’État malien et de la MINUSMA (Mission de l’ONU) visant à stabiliser la zone étant régulièrement mis à l’épreuve. La coopération intercommunautaire est plus que jamais un enjeu crucial. Conclusion
L’assassinat du maire de Dogofry alerte sur la nécessité urgente de renforcer la sécurité locale et d’adopter des politiques inclusives pour apaiser les tensions communautaires dans le Mali profond. Sans une action concertée, ces conflits risquent d’alimenter un cercle vicieux d’instabilité, compromettant les espoirs de paix et de développement dans la région.
