L’Iran exige la reconnaissance de la « responsabilité » d’Israël et des États-Unis dans la guerre de douze jours

1. Retour sur la guerre de douze jours : un conflit éclair aux conséquences majeures

Du 15 au 27 juin 2025, la région du Moyen-Orient a été secouée par un conflit d’une intensité rare entre l’Iran et Israël, impliquant également les États-Unis. Cette « guerre de douze jours » a débuté par une attaque israélienne contre la prison d’Evin à Téhéran, causant la mort de 71 personnes, selon les autorités iraniennes. En représailles, l’Iran a lancé une série de frappes contre des sites israéliens et américains dans la région.

2. L’Iran porte l’affaire devant l’ONU

À l’issue de ce conflit, l’Iran a officiellement saisi le Conseil de sécurité des Nations unies, exigeant la reconnaissance de la « responsabilité » d’Israël et des États-Unis dans le déclenchement et l’escalade des hostilités. Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré à New York :

« Il est temps que la communauté internationale reconnaisse le rôle central d’Israël et de ses alliés dans la déstabilisation de la région. »

3. Les arguments de Téhéran

L’Iran accuse Israël d’avoir violé le droit international en attaquant un site pénitentiaire civil, et reproche aux États-Unis leur soutien logistique et diplomatique à ces opérations. Téhéran met en avant le bilan humain et matériel du conflit, ainsi que l’impact sur les populations civiles, pour justifier sa demande d’une résolution ferme du Conseil de sécurité.

4. Les réactions internationales

Les membres permanents du Conseil de sécurité sont divisés. La Russie et la Chine soutiennent la demande iranienne, tandis que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni défendent le droit d’Israël à se protéger contre les menaces extérieures. Plusieurs pays non alignés appellent à une enquête indépendante sur les circonstances du conflit.

5. Les conséquences pour la diplomatie régionale

Cette initiative iranienne intervient dans un contexte de recomposition des alliances au Moyen-Orient. Les pays du Golfe, traditionnellement prudents, multiplient les appels au dialogue et à la désescalade. L’Égypte et la Jordanie, partenaires clés des États-Unis, jouent un rôle de médiateurs pour éviter une reprise des hostilités.

6. Les enjeux pour l’ONU et le droit international

Le Conseil de sécurité se retrouve une nouvelle fois au cœur des tensions géopolitiques mondiales. L’incapacité à adopter une position commune sur la guerre de douze jours pourrait fragiliser la crédibilité de l’ONU et alimenter les critiques sur son efficacité à prévenir les conflits majeurs.

7. Perspectives : vers une résolution ou une impasse ?

Si l’ONU venait à reconnaître la responsabilité d’Israël et des États-Unis, cela constituerait un précédent historique, susceptible de modifier l’équilibre des forces au Moyen-Orient. À l’inverse, un blocage du Conseil de sécurité risquerait d’alimenter le ressentiment iranien et de préparer le terrain à de nouveaux affrontements.

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