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L’inflation reste élevée dans plusieurs pays, politiques monétaires sous tension

par Africanova
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Introduction

En 2025, malgré une tendance générale à la baisse de l’inflation sur le continent africain, plusieurs économies restent confrontées à des niveaux de prix élevés, mettant à l’épreuve les politiques monétaires nationales. Les institutions internationales, telles que la Banque mondiale et le FMI, soulignent que la stabilité des prix est essentielle pour soutenir la croissance économique et préserver le pouvoir d’achat des populations.

Un recul global, mais des disparités persistantes

Le taux d’inflation médian en Afrique est passé de 7,1 % en 2023 à 4,5 % en 2024, selon la Banque mondiale7. Cette amélioration est attribuée à la stabilisation monétaire, à la baisse des coûts de l’énergie et à l’assouplissement des conditions financières internationales. Cependant, certains pays comme l’Angola, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, le Nigéria et le Zimbabwe continuent de subir une inflation élevée, principalement en raison de la dépréciation de leurs monnaies et de la dépendance aux importations alimentaires et énergétiques.

Politiques monétaires sous tension

  • Hausse des taux directeurs : Pour contenir l’inflation, plusieurs banques centrales africaines ont relevé leurs taux d’intérêt, ce qui freine parfois l’investissement privé et la croissance.
  • Dilemme politique : Les gouvernements doivent arbitrer entre la lutte contre l’inflation et la nécessité de stimuler la croissance, dans un contexte de marges budgétaires limitées7.
  • Effets sur la consommation : L’inflation persistante réduit le pouvoir d’achat, affectant la demande intérieure et la confiance des ménages.

Enjeux pour la croissance et la stabilité

La maîtrise de l’inflation est un prérequis pour attirer les investissements étrangers, garantir la stabilité macroéconomique et assurer la compétitivité des économies africaines. Les experts recommandent de renforcer la gouvernance monétaire, d’améliorer la transparence et de diversifier les sources de croissance pour réduire la vulnérabilité aux chocs extérieurs167.

Conclusion

Si la tendance à la baisse de l’inflation est encourageante pour l’Afrique en 2025, la situation reste fragile dans plusieurs pays. Des politiques monétaires prudentes, associées à des réformes structurelles, seront nécessaires pour consolider la stabilité des prix et soutenir une croissance inclusive.

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