Introduction
Le Parlement européen a largement rejeté, le 10 juillet 2025, une motion de censure visant la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Cette tentative de déstabilisation, portée par une coalition de partis eurosceptiques et d’extrême droite, n’a pas trouvé l’écho attendu auprès des députés. Ce vote, symbole de la solidité des institutions européennes, intervient dans un contexte de tensions politiques et de débats sur l’avenir de l’Union.
Contexte politique européen
Depuis sa prise de fonction en 2019, Ursula von der Leyen a mené la Commission européenne à travers des crises majeures : pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine, inflation, transition écologique. Malgré des critiques sur sa gestion et des désaccords internes, elle a su conserver une majorité de soutien au sein du Parlement.
Les faits marquants
- Déroulement du vote : La motion de censure, déposée par un groupe de députés hostiles à la politique migratoire et aux réformes climatiques, a recueilli 172 voix pour et 468 contre, loin du seuil requis pour renverser la Commission.
- Arguments avancés : Les initiateurs reprochaient à von der Leyen une gestion jugée trop centralisée et un manque de transparence sur certains dossiers sensibles, notamment le Pacte vert européen.
- Réactions officielles : Ursula von der Leyen a salué la confiance renouvelée du Parlement et promis de poursuivre les réformes engagées.

Enjeux et analyses
- Stabilité institutionnelle : Le rejet de la motion renforce la légitimité de la Commission et rassure les marchés sur la continuité des politiques européennes.
- Débats internes : Ce vote met en lumière les fractures au sein du Parlement, entre partisans d’une intégration renforcée et défenseurs de la souveraineté nationale.
- Prochaines étapes : La Commission doit désormais accélérer sur les dossiers prioritaires, notamment la transition énergétique et la réforme de la gouvernance économique.
Réactions et perspectives
- Partis politiques : Les groupes pro-européens se félicitent du résultat, tandis que les eurosceptiques annoncent vouloir poursuivre leur opposition.
- Société civile : Les ONG et les syndicats appellent à un dialogue renforcé sur les enjeux sociaux et environnementaux.
- Scénarios futurs : Ursula von der Leyen, confortée, devrait achever son mandat et préparer l’Union aux prochaines échéances électorales.
Conclusion
Le rejet de la motion de censure contre Ursula von der Leyen confirme la stabilité des institutions européennes et la continuité des grandes orientations politiques de l’UE. Ce vote marque un moment clé dans la consolidation du projet européen face aux défis actuels et futurs.