En septembre 2025, le Kenya a officiellement inauguré le plus grand parc solaire du continent africain, marquant une étape décisive dans sa transition énergétique. Ce projet ambitieux vise à renforcer la production d’énergie renouvelable, réduire la dépendance aux énergies fossiles et répondre aux besoins croissants en électricité de ce pays en plein développement.
Une infrastructure d’envergure
Le parc solaire, situé dans la région de Garissa à l’Est du pays, couvre une superficie de près de 500 hectares et dispose d’une capacité installée de 500 mégawatts, soit une augmentation significative de la capacité énergétique du Kenya. Ce projet a été réalisé avec un financement mixte incluant des fonds publics, privés ainsi que des investissements de la Banque africaine de développement.
Cette centrale solaire est équipée de technologies de pointe, intégrant des systèmes de stockage d’énergie pour garantir une production stable même en cas de faibles ensoleillements.
Les enjeux de la transition énergétique
Le Kenya ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à plus de 80 % d’ici 2030. Cette transition est au centre de la politique nationale pour lutter contre le changement climatique, améliorer la sécurité énergétique et soutenir la croissance économique.
L’énergie solaire représente un potentiel immense pour l’Afrique, et le Kenya se positionne en véritable leader continental avec ce projet.
Impact socio-économique
Ce parc solaire crée des emplois directs et indirects, notamment dans les phases de construction, d’exploitation et de maintenance. Il favorise aussi l’électrification rurale, améliorant la qualité de vie de millions de Kényans.
L’accès à une énergie propre et abordable est un levier pour le développement des PME locales, la modernisation de l’agriculture et le développement industriel.
Perspectives régionales et internationales
Le succès du projet kenyan inspire plusieurs pays africains envisagent de lancer des projets similaires. Le partenariat renforcé entre le Kenya, la Banque africaine de développement et d’autres bailleurs traduit une volonté commune de faire de l’énergie renouvelable une priorité panafricaine.
À l’échelle mondiale, ce type d’initiative contribue aux engagements pris lors des COP successives pour atténuer le réchauffement climatique.