Un phénomène en pleine expansion
Le Ghana est devenu une destination majeure pour la mise au rebut des vêtements dits « fast fashion » provenant d’Europe, notamment du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Ces vêtements, souvent invendables, sont exportés en masse vers les grandes villes ghanéennes, contribuant à une industrie informelle plus polluante et controversée.
Conséquences environnementales
Les montagnes de textiles usagés alimentent la pollution des sols et des eaux, en raison de la dégradation lente des fibres synthétiques et des produits chimiques utilisés. Les décharges sauvages se multiplient, entraînant une crise environnementale locale particulièrement préoccupante.

Impact social et économique
Si certains entrepreneurs tirent profit de cette économie de seconde main, de nombreux travailleurs, souvent vulnérables, subissent des conditions précaires et une exposition toxique. Par ailleurs, la production locale textile est affectée, engendrant des pertes d’emplois dans un secteur déjà fragile.
Vers des solutions durables ?
Des initiatives naissent pour réguler ces flux et promouvoir le recyclage ou la réutilisation propre des textiles. Gouvernements et ONG appellent à une meilleure gestion réglementaire et à une consommation plus responsable en Europe.