Kidnappings et extorsions sévissent contre les réfugiés éthiopiens dans la Corne de l’Afrique

Ethiopian women who fled the ongoing fighting in Tigray region, gather in Hamdayet village near the Setit river on the Sudan-Ethiopia border in eastern Kassala state, Sudan November 22, 2020. REUTERS/Mohamed Nureldin Abdallah TPX IMAGES OF THE DAY

La situation déjà précaire des réfugiés éthiopiens dans la Corne de l’Afrique est aggravée par une recrudescence alarmante des kidnappings et extorsions, notamment dans les camps situés en Somalie, au Soudan et au Kenya. Ces actes criminels, perpétrés par des groupes armés et des réseaux mafieux, exposent ces populations vulnérables à des risques quotidiens, détériorant davantage leur condition de vie.

Un contexte de fragilité et d’insécurité

Ces réfugiés fuient les violences persistantes en Éthiopie dans les régions du Tigré et de l’Amhara, souvent dans des conditions dramatiques. Arrivés dans des camps surpeuplés et mal équipés, ils deviennent des proies faciles pour des bandes criminelles qui exercent un contrôle informel sur certains territoires.

Les enlèvements sont souvent liés à des demandes de rançon exorbitantes, privant les familles des maigres ressources qu’elles possèdent.

Témoignages et impacts humains

Plusieurs témoignages recueillis témoignent de la peur constante qui règne dans ces camps. Des enfants et des femmes sont parmi les principales victimes, plusieurs cas de disparitions inquiétantes sont signalés aux autorités locales et aux ONG.

Ces actes violent gravement les droits des réfugiés et compromettent les efforts de protection internationale.

Réaction des organisations humanitaires

Les agences onusiennes et plusieurs ONG dénoncent vigoureusement ces exactions. Elles appellent les États concernés à renforcer leur présence sécuritaire et à améliorer la coordination avec les acteurs humanitaires.

Des programmes d’assistance psychosociale sont mis en place pour aider les victimes à reconstruire leur vie.

Défis sécuritaires et politiques

Le contrôle limité de l’État dans certaines zones et la porosité des frontières favorisent l’impunité des groupes criminels. Par ailleurs, la fragilité politique régionale complique la mise en œuvre d’une stratégie commune efficace.

Des efforts diplomatiques sont en cours pour mobiliser des engagements régionaux, mais la situation reste critique.

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