Introduction
Le Kenya s’apprête à adopter une réglementation ambitieuse imposant des avertissements sanitaires sur la majorité des aliments emballés commercialisés dans le pays. Cette initiative, inspirée par des modèles internationaux, vise à lutter contre l’augmentation des maladies non transmissibles liées à l’alimentation, telles que le diabète, l’obésité et les maladies cardiovasculaires.
1. Le contexte sanitaire au Kenya
Le Kenya, comme de nombreux pays africains, connaît une transition épidémiologique avec une montée rapide des maladies chroniques. L’urbanisation, les changements alimentaires et la sédentarité contribuent à cette tendance préoccupante, qui pèse lourdement sur le système de santé.
2. Contenu et portée de la réglementation
La nouvelle loi prévoit l’apposition de labels clairs et visibles sur les emballages, indiquant la teneur en sucre, sel, graisses saturées et calories. Ces avertissements permettront aux consommateurs de faire des choix éclairés et encourageront les industriels à reformuler leurs produits.

3. Réactions des acteurs économiques et de la société civile
Si les associations de santé publique saluent cette avancée, certains industriels et distributeurs expriment des réserves, craignant un impact sur les ventes et des coûts supplémentaires. La société civile appelle à une mise en œuvre rigoureuse et à des campagnes d’éducation pour maximiser l’effet de la mesure.
4. Enjeux pour la santé publique et l’économie
Cette politique pourrait contribuer à réduire les dépenses de santé liées aux maladies chroniques, améliorer la qualité de vie et stimuler une alimentation plus saine. Elle s’inscrit dans une stratégie globale de promotion de la santé et de prévention.
Conclusion
Le Kenya ouvre la voie en Afrique à une politique alimentaire responsable et protectrice. La réussite de cette réforme dépendra de la collaboration entre pouvoirs publics, industriels et citoyens.