Depuis début septembre 2025, la bande de Gaza est le théâtre d’une intensification dramatique des frappes aériennes israéliennes, suite à une recrudescence des affrontements armés avec les groupes palestiniens. Ces opérations militaires ont fait, en moins de deux semaines, un lourd bilan humain avec plus de 150 morts, dont de nombreux civils, et des centaines de blessés.
Contexte et déclenchement des hostilités
L’escalade a débuté après la découverte d’un tunnel souterrain utilisé par le Hamas pour pénétrer en territoire israélien. En réponse, l’armée israélienne a lancé une série d’opérations ciblées visant à démanteler les infrastructures militaires palestiniennes. Le Hamas a riposté par des tirs de roquettes, déclenchant une nouvelle phase de violence.
Les efforts internationaux pour instaurer un cessez-le-feu viable restent fragiles, malgré plusieurs communications urgentes du Conseil de sécurité de l’ONU et d’organisations diplomatiques.
Impact humanitaire
Les frappes ont touché des zones densément peuplées, détruisant des infrastructures civiles essentielles telles que des hôpitaux, des écoles et des réseaux d’approvisionnement en eau et électricité. Des milliers de familles ont été déplacées en urgence vers des zones plus sûres, aggravant la crise humanitaire.
Les ONG locales et internationales dénoncent les conditions de vie dégradées, l’accès restreint aux soins médicaux et l’insécurité chronique qui menace la survie des populations.

Réactions politiques et diplomatiques
Le gouvernement israélien justifie ces frappes comme nécessaires pour la sécurité nationale, tandis que la communauté internationale appelle à la retenue et au dialogue. Plusieurs pays occidentaux ont exprimé leur soutien à Israël, mais aussi leur inquiétude quant aux pertes civiles.
Le quartette du Moyen-Orient, incluant l’ONU, l’UE, les États-Unis et la Russie, continue de chercher une solution diplomatique, soulignant le besoin d’une trêve durable.
Perspectives
La situation reste volatile, et les hostilités pourraient s’étendre, menaçant une déstabilisation régionale accrue. Le respect du droit international humanitaire, en particulier la protection des civils, demeure un enjeu crucial.