Un référendum constitutionnel organisé en Guinée le 23 septembre 2025, visant à introduire plusieurs réformes institutionnelles majeures, s’est déroulé dans un calme relatif, selon les premières observations des missions internationales dépêchées sur place. Ce examen, perçu comme un test clé pour la stabilité politique guinéenne, marque une étape importante dans la tentative de l’exécutif de renforcer ses prérogatives et de poursuivre un programme de modernisation de l’État.
Les observateurs, notamment de l’Union africaine et d’organisations non gouvernementales spécialisées, ont souligné l’absence d’incidents majeurs, une avancée après plusieurs examens antérieurs entachés de violences. La participation populaire semble de niveau moyen à élevé, avec une implication notable des jeunes électeurs.
Le projet de réforme constitutionnelle comporte des points sensibles, notamment la modification des mandats présidentiels et la réorganisation des institutions locales et judiciaires. Ces sont présentés par le gouvernement comme nécessaires pour garantir une gouvernance plus efficace et une meilleure représentativité territoriale.
Cependant, un parti de l’opposition continue de dénoncer ces réformes, les qualifiant de manœuvres pour prolonger la présidence actuelle et affaiblir les contre-pouvoirs. Des voix appellent à une vigilance démocratique renforcée afin que le processus reste respectueux des droits civiques.
Sur le terrain, les autorités ont mis en place d’importants dispositifs sécuritaires pour garantir le bon déroulement du vote, en partenariat avec la société civile. Les premiers rapports font état d’une gestion globalement organisée, même si des remarques ont été formulées sur la logistique dans certains bureaux de vote.

Le résultat définitif sera décisif pour l’avenir politique de la Guinée et pourrait influencer les dynamiques régionales, notamment au sein de la CEDEAO. L’enjeu est aussi de rassurer les investisseurs et partenaires internationaux sur la stabilité et la pérennité du cadre institutionnel.
Ce référendum est suivi de près par la communauté internationale, qui encourage un dialogue constructif et une mise en œuvre rigoureuse des réformes dans le respect des principes démocratiques.