Le Ghana devient une destination privilégiée pour des migrants africains expulsés des États-Unis, suite à un accord récent entre les deux pays conclu en 2025. Cette décision marque une évolution significative dans les politiques migratoires régionales et ouvre de nouvelles perspectives humaines et économiques.
Depuis plusieurs années, un nombre croissant d’Africains, notamment originaires d’Afrique de l’Ouest et centrale, sont concernés par des mesures d’expulsion américaines, souvent liées à des réglementations strictes sur l’immigration. Le Ghana a accepté de recevoir ces ressortissants dans le cadre d’un programme structuré visant à leur offrir un accueil digne, un accompagnement social et une intégration progressive.
Cette initiative est saluée par plusieurs acteurs institutionnels et organisations non gouvernementales, qui mettent en avant les avantages potentiels : retour vers les familles, contribution à l’économie locale et régulation des flux migratoires.
Cependant, les défis restent nombreux, notamment en termes d’hébergement, d’accès à l’emploi et aux services sociaux pour les rapatriés. Les autorités ghanéennes ont élaboré un plan d’action intégré, comprenant la création de centres d’accueil, des programmes de formation et des partenariats avec le secteur privé.
L’impact de ce nouvel afflux migratoire sera à suivre de près, tant pour ses retombées sociales que pour les dynamiques économiques régionales. Par ailleurs, cette coopération Ghana-États-Unis pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains confrontés à des enjeux similaires.
Ce rapprochement s’inscrit dans une perspective de gestion concertée et humaine des migrations internationales, essentielle pour une Afrique en pleine transformation.
