Le Ghana a été frappé par une terrible tragédie dans la matinée du 12 octobre 2025, lorsqu’un bateau transportant des passagers, dont plusieurs enfants, a chaviré au large d’une rivière proche d’Accra. Ce drame fait état d’au moins 15 morts, dont 11 enfants, et suscite une émotion profonde dans tout le pays.
Le bateau, un ferry traditionnel utilisé pour les trajets entre villages riverains, a heurté un obstacle submergé puis a basculé sous le poids des passagers, qui étaient apparemment nombreux et au-delà de la capacité normale de l’embarquement. Des témoins rapportent que le sauvetage a été compliqué par les courants forts et le manque d’équipements de sécurité adaptés.
Une équipe d’enquête spéciale a été dépêchée sur place, comprenant des membres de la marine ghanéenne, pour déterminer les causes précises de l’accident. Cette enquête vise également à identifier d’éventuels manquements aux règles de sécurité, à savoir la surcharge, l’état défectueux de la barque ou le non-respect des normes de navigation.
Le gouvernement ghanéen a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et annoncé qu’une aide d’urgence serait apportée aux rescapés et aux familles des disparus. Ce drame relance les débats sur la sécurité maritime intérieure, où les infrastructures restent souvent vétustes, et où le contrôle des embarcations échappe parfois aux autorités.
Les organisations locales réclament une régulation stricte du transport fluvial, associées à des campagnes de sensibilisation sur les règles élémentaires de sécurité pour éviter que de tels accidents se reproduisent. Par ailleurs, l’événement met en lumière les besoins criants d’investissements dans les réseaux fluviaux et les moyens de secours.
Le Ghana, avec son vaste système hydrographique, dépend énormément du transport par voie d’eau, notamment dans les zones rurales. Le développement de ce mode de transport doit conjuguer accessibilit
é et sécurité, afin d’éviter la répétition de ces tragédies humaines.
Ce dernier naufrage rappelle tristement le bilan dramatique des accidents similaires sur le continent, où chaque année des milliers de vies sont perdues, souvent liées à des problématiques de réglementation insuffisante et de vétusté des moyens.
Le pays se mobilise pour renforcer les dispositifs de prévention et pour hono

rer la mémoire des victimes, exhortant tous les acteurs concernés à agir rapidement et efficacement pour prévenir une nouvelle catastrophe.