Introduction : Un moment crucial pour la paix à Gaza
Le 24 juillet 2025, le Hamas a officiellement répondu à la dernière proposition de cessez-le-feu formulée par Israël et soutenue par plusieurs médiateurs internationaux, notamment l’Égypte, le Qatar et l’ONU. Alors que la bande de Gaza reste sous tension extrême après des mois de violences, la perspective d’une désescalade réalimente les espoirs tout autant que les interrogations sur la faisabilité d’un accord durable.
Chronologie des pourparlers et contexte sécuritaire
Depuis avril 2025, plusieurs initiatives régionales visent à instaurer une trêve permettant l’accès humanitaire, la reconstruction et l’arrêt des opérations militaires. Israël, confronté à une crise politique interne et à la pression de ses alliés européens et américains, a formulé une offre impliquant :
- suspension des frappes aériennes pour une durée de 90 jours
- libération encadrée de certains prisonniers palestiniens
- entrée supervisée d’aide internationale
En retour, Israël attend des garanties : arrêt total des tirs de roquettes, démantèlement de certains tunnels et stricte surveillance du passage des armes.
Le Hamas, après consultation de ses alliés et des factions armées locales, vient d’annoncer avoir « transmis officiellement » sa réponse ; selon des sources proches du dossier, le groupe islamiste accepte les grandes lignes du texte, tout en demandant des ajustements sur la levée du blocus et la supervision des reconstructions.
Les réactions locales et internationales
Dans la bande de Gaza, la nouvelle est reçue avec prudence : les ONG humanitaires pressent pour l’entrée sans délais des convois médicaux ; la population civile, épuisée par les pénuries et les coupures d’électricité, attend de voir si les hostilités cesseront sur le terrain.
Côté israélien, certains partis de coalition expriment leur scepticisme, craignant un « piège pour mieux se réarmer », tandis qu’une partie des familles de détenus réclament d’accélérer l’accord pour obtenir le retour de leurs proches.
L’ONU, l’UE et l’Égypte saluent malgré tout « une avancée majeure dans la perspective d’un cessez-le-feu durable et vérifiable ».
Défis et enjeux d’un cessez-le-feu effectif
- Mise en œuvre des garanties de sécurité pour Israël et règlement de la question des tunnels et du trafic d’armes.
- Levée graduelle du blocus et ouverture des points de passage : question pivot pour Gaza.
- Supervision internationale et calendrier clair pour la reconstruction, portée par des agences indépendantes, l’ONU et la Ligue arabe.
- Risque d’actions de groupes radicaux hors contrôle du Hamas, susceptibles de compromettre la stabilité.
Doutes et espoirs
Si le climat demeure lourd de soupçons, plusieurs analystes insistent : l’épuisement des deux camps, la pression humanitaire, l’engagement désormais commun sur au moins une esquisse de texte, et la volonté internationale d’aboutir, offrent une réelle fenêtre d’opportunité pour la paix.
« Le vrai test sera le respect des engagements dès les 48 premières heures », résume un diplomate européen à Jérusalem.
Conclusion
La réponse officielle du Hamas à la proposition israélienne marque une nouvelle étape décisive dans la recherche d’une paix fragile à Gaza. Si toutes les conditions sont loin d’être réunies, la dynamique actuelle pourrait, pour la première fois depuis des mois, ouvrir la voie à un allègement du conflit et à un vrai processus politique.