Introduction
Le Gabon traverse une période cruciale depuis le coup d’État de 2025 qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba. Le général Brice Oligui Nguema, nouvel homme fort du pays, est au centre d’une transition politique sous haute tension. Entre promesses de réformes profondes et incertitudes quant à l’avenir, le Gabon est à un carrefour décisif pour sa stabilité et son développement.
Le contexte du coup d’État
Le 30 juin 2025, les forces armées gabonaises ont pris le contrôle du pays, invoquant la nécessité de mettre fin à la corruption et à la mauvaise gouvernance. Ce putsch, largement soutenu par une partie de la population, a été accueilli avec prudence par la communauté internationale.
Oligui Nguema, un homme clé
Ancien chef d’état-major, Oligui Nguema est perçu comme un leader capable de réconcilier les différentes factions politiques. Il a rapidement annoncé un programme de réformes visant à restaurer la confiance et à préparer des élections transparentes.
Les réformes annoncées
- Lutte contre la corruption : Mise en place d’une commission indépendante pour enquêter sur les affaires de corruption.
- Réforme institutionnelle : Révision de la Constitution pour renforcer la séparation des pouvoirs.
- Relance économique : Plan de relance axé sur la diversification, notamment dans les secteurs du bois, du pétrole et des mines.

Les défis à relever
- Pression populaire : La population attend des résultats rapides, notamment en matière d’emploi et de services publics.
- Opposition politique : Certains partis dénoncent un coup d’État déguisé et réclament un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
- Relations internationales : Le Gabon cherche à rassurer ses partenaires, notamment la France et l’Union africaine, sur la légitimité de la transition.
Perspectives
La réussite de cette transition dépendra de la capacité d’Oligui Nguema à concilier réforme et stabilité. Un échec pourrait plonger le Gabon dans une nouvelle crise politique aux conséquences régionales.
Conclusion
Le Gabon est à un moment charnière de son histoire. La transition post-coup d’État menée par Oligui Nguema offre une opportunité unique de réforme, mais aussi un risque d’instabilité si les attentes populaires ne sont pas satisfaites.