Gabon : les élections législatives et locales du 27 septembre 2025, un test démocratique crucial
Le Gabon s’apprête à organiser ses élections législatives et locales le 27 septembre 2025, un rendez-vous politique majeur qui s’inscrit dans un contexte de transition démocratique et de renouvellement institutionnel. Ces scrutins seront déterminants pour la stabilité politique du pays et la consolidation de ses institutions.
Un calendrier électoral serré et une organisation sous contrôle
Le gouvernement gabonais, en collaboration avec la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), a fixé la date du 27 septembre pour ces élections. Les préparatifs avancent avec la mise à jour des listes électorales, la formation des agents et la sécurisation des bureaux de vote. Le président Ali Bongo Ondimba a appelé à une participation massive et à un scrutin transparent.
Des enjeux politiques majeurs
Ces élections interviennent dans un contexte marqué par des tensions politiques récurrentes, notamment entre le parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), et l’opposition. L’objectif affiché est de renforcer la représentativité des élus locaux et nationaux, tout en favorisant un climat apaisé propice au développement.

L’opposition, quant à elle, dénonce des irrégularités passées et appelle à une surveillance accrue du processus électoral. Plusieurs partis ont déjà commencé à mobiliser leurs bases pour tenter de remporter un maximum de sièges au Parlement et dans les conseils municipaux.
La communauté internationale attentive
La tenue de ces élections fait l’objet d’une attention particulière de la part des observateurs internationaux, notamment de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de l’Union européenne. Ces institutions ont proposé d’envoyer des missions d’observation pour garantir la transparence et la crédibilité du scrutin.
Perspectives pour le Gabon
Le succès de ces élections législatives et locales est perçu comme un pas important vers la démocratisation et la stabilité politique. Ils permettront également de mesurer la popularité des différentes forces politiques et d’orienter les futures réformes institutionnelles.