Introduction : Un nouveau commandement pour les armées de France
Le 23 juillet 2025, le président de la République française Emmanuel Macron a nommé le général Fabien Mandon au poste prestigieux de chef d’état-major des armées, une fonction-clé en période de tensions internationales multiples. Cette nomination incarne la volonté de Paris de s’adapter à des environnements opérationnels en mutation et d’affirmer sa place sur l’échiquier militaire international.
Le parcours de Fabien Mandon : du terrain à la stratégie
Âgé de 58 ans, le général Mandon a fait l’essentiel de sa carrière au sein de l’armée de Terre, occupant des postes de commandement en Afrique, au Levant et dans les territoires d’outre-mer. Ancien chef d’état-major des forces terrestres, puis numéro deux au sein de l’état-major central, il est reconnu pour sa modernité de pensée, sa capacité à piloter les opérations interarmées et son sens de la concertation auprès des alliés de l’OTAN et de l’Union européenne.
Mandon a également piloté la transformation numérique des forces françaises et défendu l’innovation dans la formation, la logistique et la gestion des équipements de nouvelle génération.
Les défis du nouveau mandat
Au cœur de ses missions :
- La coordination des opérations extérieures, notamment au Sahel, en Indopacifique, et auprès des dispositifs de dissuasion.
- Le pilotage de la modernisation de la dissuasion nucléaire française, ligne rouge stratégique pour l’Élysée.
- L’adaptation du modèle d’armée à la guerre hybride, incluant cybersécurité, lutte informationnelle, coopération interalliée et soutien aux industries de défense.
Dans sa première déclaration, le général Mandon a insisté sur “la nécessité de renforcer la résilience du modèle français, d’anticiper l’évolution des menaces et d’assurer la capacité d’intervention rapide au profit de la sécurité nationale et collective”.
Réactions en France et à l’étranger
La nomination est globalement saluée par la classe politique comme par les alliés occidentaux. Les syndicats militaires vantent le savoir-faire opérationnel du nouveau chef et sa proximité avec la troupe.
Quelques voix s’élèvent toutefois pour rappeler les défis en matière de budget, de recrutement et de moral des troupes, alors que la société française débat de l’ampleur des engagements extérieurs et du coût croissant de la modernisation militaire.
Un enjeu de souveraineté et d’autorité
Au-delà du leadership renouvelé, la France affirme par cette nomination sa volonté de rester un acteur militaire majeur, au service de ses alliances comme de son autonomie stratégique. Les prochains mois diront comment le général Mandon parviendra à conjuguer continuité, innovation et réponses aux crises qui traversent le monde, du Sahel à l’Est européen en passant par le Pacifique.
Conclusion
Porté par la confiance de l’exécutif, le général Mandon a la lourde tâche d’orchestrer la stratégie militaire de la France. Son mandat sera observé de près dans une période marquée par l’accélération des crises globales et la redéfinition du rôle militaire de la France sur la scène internationale.
