France : « Hungry for Justice in Palestine » – Une grève de la faim pour Gaza secoue l’opinion et la diplomatie
Paris, 23 avril 2025 –
Depuis plusieurs semaines, une grève de la faim baptisée « Hungry for Justice in Palestine » mobilise des dizaines de militants, d’artistes et de personnalités politiques en France. Cette action, lancée en solidarité avec la population de Gaza, vise à dénoncer les bombardements israéliens, l’enlisement du conflit et l’inaction de la communauté internationale. Elle réveille le débat public et interpelle la diplomatie française sur sa position au Proche-Orient.
Une mobilisation inédite, portée par la société civile
À l’initiative de plusieurs associations de défense des droits humains et de collectifs pro-palestiniens, la grève de la faim a débuté devant le siège de l’ONU à Paris, avant de s’étendre à d’autres villes (Lyon, Marseille, Lille). Les participants, dont certains sont en jeûne depuis plus de 20 jours, réclament :
- Un cessez-le-feu immédiat à Gaza,
- La levée du blocus,
- L’envoi d’une aide humanitaire massive,
- La reconnaissance des droits du peuple palestinien.
Des artistes, des élus et des universitaires ont rejoint le mouvement, donnant une visibilité inédite à la cause.
Une action qui interpelle l’État et les institutions internationales
La grève de la faim a été relayée dans les médias et sur les réseaux sociaux, suscitant un large débat sur la responsabilité de la France et de l’Union européenne dans la crise israélo-palestinienne.
Des pétitions circulent, des rassemblements de soutien sont organisés devant les ambassades, et des délégations ont été reçues à l’Assemblée nationale et au ministère des Affaires étrangères.
Les grévistes dénoncent l’inaction de la communauté internationale et appellent la France à jouer un rôle plus actif pour la paix et la justice au Proche-Orient.
Des réactions contrastées dans l’opinion
Si la mobilisation suscite une forte sympathie dans une partie de la société civile, elle est aussi critiquée par certains responsables politiques et associations juives, qui dénoncent des amalgames et rappellent la complexité du conflit.
Le gouvernement, tout en saluant le droit à la mobilisation pacifique, réaffirme son attachement à une solution à deux États et appelle à la retenue de toutes les parties.
Un impact réel ou symbolique ?
Les organisateurs de « Hungry for Justice in Palestine » reconnaissent que leur action est d’abord symbolique, mais insistent sur son pouvoir d’alerte et de mobilisation. Ils espèrent que la pression de l’opinion publique contribuera à accélérer l’action diplomatique et à renforcer la solidarité internationale.
Des ONG humanitaires ont déjà annoncé l’envoi de convois d’aide à Gaza, tandis que des parlementaires français s’engagent à porter la voix des grévistes au sein des institutions européennes.
Conclusion
La grève de la faim « Hungry for Justice in Palestine » s’impose comme un acte fort de solidarité et de mobilisation citoyenne. Elle rappelle le rôle de la société civile dans la défense des droits humains et la nécessité d’une diplomatie plus active pour la paix au Proche-Orient.
