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France – Emmanuel Macron plaide pour la ratification urgente du Traité sur la haute mer

par Africanova
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Le président français Emmanuel Macron a lancé un appel solennel à la communauté internationale pour une ratification rapide du Traité sur la haute mer, un texte historique destiné à protéger les océans et à encadrer l’exploitation des ressources marines au-delà des juridictions nationales. Cette initiative, portée lors d’un sommet à Nice, intervient alors que la pression sur les écosystèmes marins atteint un niveau critique, menaçant la biodiversité et l’équilibre climatique mondial.

Un traité pour préserver le “dernier espace sauvage”

La haute mer, qui représente plus de 60% des océans, échappait jusqu’à présent à toute réglementation contraignante. Le nouveau traité, négocié sous l’égide des Nations unies, vise à combler ce vide juridique en instaurant des règles pour la conservation de la biodiversité, la lutte contre la pollution, la gestion durable des ressources et la création d’aires marines protégées.

Pour Emmanuel Macron, la ratification du traité est une urgence absolue : “La haute mer est le bien commun de l’humanité. Sa préservation est indispensable pour la sécurité alimentaire, la régulation du climat et la protection des générations futures.” Le président français appelle à une mobilisation globale, soulignant que la France, avec son vaste domaine maritime, entend jouer un rôle moteur dans la mise en œuvre du texte.

Les enjeux de la gouvernance océanique

Le traité sur la haute mer pose les bases d’une gouvernance internationale des océans, impliquant les États, les ONG, les scientifiques et le secteur privé. Il prévoit la création d’un organe de contrôle, la mise en place de mécanismes de partage des bénéfices issus de l’exploitation des ressources génétiques marines et la coopération en matière de recherche et de surveillance.

Les enjeux sont considérables : la surpêche, l’exploitation minière des fonds marins, la pollution plastique et les changements climatiques menacent la santé des océans. Le traité vise à instaurer des quotas, à renforcer la traçabilité et à garantir l’accès équitable aux ressources, tout en protégeant les droits des pays en développement.

Les résistances et les défis de la ratification

Si le traité a été salué comme une avancée majeure, sa ratification se heurte à des résistances. Certains pays, notamment ceux dotés de flottes de pêche industrielles ou d’intérêts miniers, craignent des restrictions sur leurs activités. D’autres s’inquiètent du coût de la mise en œuvre et de la capacité des États à faire respecter les règles.

Emmanuel Macron, lors de son discours à Nice, a appelé à dépasser les égoïsmes nationaux et à privilégier l’intérêt général. Il a proposé la création d’un fonds international pour accompagner les pays les plus vulnérables et financer la transition vers une économie bleue durable.

La France en première ligne

La France, deuxième puissance maritime mondiale, entend montrer l’exemple. Le gouvernement a annoncé un plan d’action pour renforcer la surveillance des aires marines protégées, soutenir la recherche océanographique et développer des filières innovantes dans la pêche, l’aquaculture et les biotechnologies marines.

Des partenariats sont noués avec des pays africains, des îles du Pacifique et des ONG pour partager les bonnes pratiques et promouvoir une gestion concertée des océans. La société civile, les scientifiques et les entreprises sont associés à la démarche, dans une logique de co-construction et de transparence.

Un enjeu pour l’Afrique et le Sud global

Le traité sur la haute mer concerne directement les pays africains, dont de nombreux États côtiers ou insulaires dépendent de la pêche et de la santé des océans pour leur sécurité alimentaire et leur développement économique. L’Afrique plaide pour un accès équitable aux ressources, le transfert de technologies et la prise en compte de ses besoins spécifiques dans la gouvernance océanique.

Les ONG africaines saluent l’initiative française, mais appellent à une vigilance sur la mise en œuvre effective du traité et à la participation active des communautés locales.

Vers une nouvelle ère pour les océans

La ratification du traité sur la haute mer pourrait marquer un tournant dans la protection des océans et la lutte contre le changement climatique. Pour Emmanuel Macron, il s’agit d’un test de la capacité de la communauté internationale à s’unir face à un défi global. Les prochains mois seront décisifs pour transformer l’engagement politique en actions concrètes et préserver le “dernier espace sauvage” de la planète.

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