Introduction : Une crise alimentaire dramatique en plein cœur du Proche-Orient
Le 23 juillet 2025, la France a fermement dénoncé l’aggravation rapide de la crise alimentaire dans la bande de Gaza, attribuant cette situation dramatique au maintien du blocus israélien. Face à un risque imminent de famine, les autorités françaises appellent la communauté internationale à agir « sans délai » pour permettre l’entrée des denrées, des médicaments et du carburant indispensables à la survie de plus de 2 millions de Palestiniens.
La réalité sur le terrain
Depuis plusieurs mois, les restrictions imposées par Israël sur les passages entre Gaza et Israël ont fortement réduit l’importation de denrées alimentaires, de produits médicaux et de carburant. Selon l’ONU, les stocks de nourriture sont au plus bas, et près de 70% des habitants de Gaza dépendent désormais de l’aide alimentaire d’urgence.
Les services de santé sont en péril, les hôpitaux faisant face à des pénuries catastrophiques, tandis que les coupures d’électricité permanentes paralysent les infrastructures critiques, dont les systèmes de distribution d’eau et d’assainissement.
Analyse des causes
Le blocus, établi par Israël depuis 2007 mais renforcé en 2024-2025 pour des raisons sécuritaires, est pointé du doigt par de nombreux observateurs et organismes humanitaires comme la cause majeure de la détérioration des conditions de vie. Paris souligne que le maintien de ces restrictions est incompatible avec les obligations internationales relatives aux droits humains.
Cette situation est également aggravée par les destructions liées aux conflits armés, la fermeture des bureaux de l’ONU à Gaza, et l’instabilité politique interne palestinienne.
Réactions françaises et internationales
Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré :
« La famine à Gaza est la conséquence directe du blocus. La communauté internationale doit intervenir pour garantir l’accès libre et sécurisé de l’aide humanitaire. »
L’Union européenne, plusieurs ONG et l’ONU ont emboîté le pas, appelant à la levée immédiate des restrictions, à un cessez-le-feu durable, et à l’ouverture d’un corridor humanitaire sécurisé.
Les difficultés de la mise en œuvre
Le principal obstacle demeure la sécurité perçue par Israël, qui craint le transfert d’armes vers des groupes armés. Les négociations pour un accès élargi humanitaire sont par conséquent longues et complexes, impliquant plusieurs médiateurs, notamment l’Égypte et le Qatar.

La population de Gaza, elle, continue de vivre dans des conditions précaires, entre espoir fragile et désespoir grandissant, menaçant la stabilité régionale plus largement.
Conclusion
La situation alimentaire à Gaza est un défi humanitaire majeur qui interpelle la conscience mondiale. L’appel de Paris souligne qu’en l’absence d’une levée rapide des contraintes imposées par le blocus, la catastrophe humanitaire va s’aggraver, augmentant les tensions dans une région déjà fragilisée. La solution passe par un engagement politique fort, un accès humanitaire garanti, et une volonté sincère de paix.