Un été 2025 étouffant
L’Europe traverse en août 2025 l’une des plus fortes vagues de chaleur jamais enregistrées, avec des températures dépassant les 45°C dans certaines régions méditerranéennes et plus de 40°C dans des capitales comme Paris, Madrid ou Rome.
Cette canicule exceptionnelle entraîne des impacts sanitaires, environnementaux et économiques considérables.
Record absolus et zones les plus touchées
- En Espagne, la province de Cordoue a atteint 46,3°C, battant son précédent record.
- En France, la vallée du Rhône et le Languedoc enregistrent plus de 42°C pendant cinq jours consécutifs.
- En Italie, la Sardaigne connaît une moyenne de 44°C sur plus d’une semaine.
Les pays du nord, moins habitués à de telles chaleurs, sont également touchés : 35°C à Londres, 38°C à Berlin, avec des infrastructures peu adaptées.
Impacts sanitaires immédiats
Les services de santé européens rapportent une forte augmentation des hospitalisations pour coups de chaleur, déshydratation et complications cardiovasculaires. Les personnes âgées et fragiles sont les plus à risque.
Des dizaines de décès attribués aux températures extrêmes sont déjà recensés dans plusieurs pays.
Crise environnementale aggravée
La chaleur extrême favorise les incendies de forêts :
- Grèce : 20 000 hectares détruits en Crète et dans le Péloponnèse
- Portugal : feux actifs dans la région d’Águeda
- France : incendies dans les Bouches-du-Rhône et le Var
Les cultures sont également frappées de plein fouet, notamment les vignobles et productions fruitières, avec des pertes économiques prévisionnelles de plusieurs milliards d’euros.
Dimension climatique et causes structurelles
Les climatologues lient directement cet épisode aux effets du changement climatique. La fréquence, la durée et l’intensité de ces vagues de chaleur sont en augmentation constante depuis deux décennies.
Le phénomène El Niño, combiné à des anomalies de circulation atmosphérique, accentue cette situation exceptionnelle.
Réponses et adaptations européennes
Plusieurs gouvernements adoptent des mesures d’urgence :
- Plans de prévention sanitaire (centres de refroidissement, distribution d’eau, information ciblée)
- Restrictions d’eau pour préserver les réserves
- Limitation des activités extérieures dans certaines professions
La Commission européenne, quant à elle, appelle à renforcer les politiques climatiques et à accélérer la transition énergétique pour limiter l’aggravation de ces phénomènes.
Vers un “nouveau normal” climatique
Si les prévisions se confirment, la canicule de 2025 pourrait devenir représentative des futurs étés européens, nécessitant des investissements massifs dans l’adaptation des infrastructures, l’urbanisme et la santé publique.
