Une région en quête de réconciliation
Le Tigré, région septentrionale de l’Éthiopie, reste une zone de tension malgré des avancées récentes vers un cessez-le-feu et un début de processus de réconciliation. Ce conflit, qui a débuté en 2020 entre le gouvernement fédéral et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), a laissé des traces profondes sur la population, tant en termes de violences que de déplacement.
Les dernières semaines ont vu plusieurs tentatives diplomatiques et humanitaires intensifier leurs efforts pour jeter les bases d’un dialogue durable. Le gouvernement éthiopien, soutenu par des médiateurs internationaux, affiche une volonté de pactiser tout en cherchant à réaffirmer son autorité.
Les défis persistants
L’espoir d’un retour à la paix est cependant fragile. Plusieurs groupes factions armées subsistent, la diversification des violences affecte aussi d’autres régions, et des enjeux humanitaires majeurs, avec des millions de personnes en situation de crise, compliquent la donne.
Le TPLF demande des garanties fortes, notamment sur les questions de sécurité, d’autonomie régionale, et de réintégration politique, ce qui ralentit le processus.

Implications nationales et internationales
Ce conflit a des répercussions sur tout le pays et sur la stabilité de la Corne de l’Afrique. La communauté internationale, dont l’ONU, l’Union africaine et des acteurs régionaux comme l’Érythrée, joue un rôle de facilitateur mais doit composer avec des intérêts divergents.
Un accord équilibré est crucial pour éviter une nouvelle guerre généralisée et pour favoriser la reconstruction économique et sociale.