Washington, 4 septembre 2025 – Le président américain Donald Trump a annoncé son intention de déployer la Garde nationale à Chicago et Baltimore, deux villes marquées par une forte montée de la criminalité ces dernières années. Cette décision suscite des réactions contrastées et ravive le débat sur les stratégies sécuritaires aux États-Unis.
Selon Trump, cette mesure est une réponse nécessaire à l’augmentation des violences meurtrières qui frappent ces villes. Il a qualifié Chicago et Baltimore de « zones de non-droit » où les gouverneurs démocrates ont, selon lui, échoué à assurer la sécurité de leurs administrés. L’envoyé de la Garde nationale serait chargé de soutenir les forces locales par des missions de contrôle et de rétablissement de l’ordre.
Cette initiative rencontre une opposition ferme de la part des responsables locaux et de certains leaders politiques, qui dénoncent une forme d’ingérence fédérale et une militarisation accrue de la réponse aux problèmes sociaux. Ils réclament plutôt un investissement dans la prévention, l’éducation et la réhabilitation sociale.
La polémique prend place dans un contexte plus large de débats sur la réforme de la police, la criminalité urbaine et les inégalités socio-économiques aux États-Unis. Le déploiement de la Garde nationale est vu par certains comme un symbole d’escalade des tensions plutôt qu’une solution efficace.

Cette annonce arrive également dans un climat politique tendu, avec des élections intermédiaires à venir et une opposition mobilisée contre les méthodes du président.
Face à cette situation, la question centrale reste : comment conjuguer efficacité sécuritaire et respect des droits civiques dans un pays aux blessures profondes ? Le déploiement militaire dans les villes américaines sera-t-il un prélude à une politique de durcissement ou un catalyseur de nouvelle approche ?