Introduction
Dans l’est de la République démocratique du Congo, les chrétiens de Goma et Bukavu ont célébré Pâques dans un climat d’insécurité inédit. La région, en proie à l’occupation de l’AFC/M23 et à la présence de multiples groupes armés, vit au rythme des alertes et des déplacements de population. Pourtant, la ferveur religieuse et la solidarité communautaire restent intactes, témoignant de la résilience d’un peuple éprouvé par des années de conflit.
I. Un contexte de guerre et de déplacement
1.1. L’occupation de l’AFC/M23
Depuis fin 2023, l’Alliance des Forces Congolaises/Mouvement du 23 mars (AFC/M23) contrôle plusieurs localités autour de Goma et Bukavu. Cette présence armée a provoqué l’exode de milliers de familles et la militarisation de la vie quotidienne.
1.2. Une population sous pression
Les habitants vivent dans la peur des attaques, des pillages et des enlèvements. Les églises, souvent transformées en refuges, jouent un rôle central dans l’accueil des déplacés et la distribution de l’aide humanitaire.
II. La célébration de Pâques, symbole d’espoir
2.1. Des offices sous haute sécurité
Malgré les risques, les communautés chrétiennes ont maintenu les offices de Pâques. Les fidèles se sont rassemblés dans les églises, parfois sous la protection de patrouilles armées, pour prier pour la paix et la fin des violences.
2.2. La solidarité au cœur de la foi
Les prêtres et les pasteurs ont appelé à la solidarité et à la résilience, rappelant que la foi peut être un moteur de résistance face à la barbarie. Des collectes ont été organisées pour soutenir les familles déplacées.
III. Les défis pour l’avenir
3.1. La paix, une attente cruciale
Les leaders religieux exhortent les autorités et la communauté internationale à intensifier les efforts pour un cessez-le-feu et une solution politique durable. La population aspire à retrouver une vie normale, loin des bruits de bottes.
3.2. Le rôle des églises dans la reconstruction
Au-delà de l’urgence humanitaire, les églises s’engagent dans des actions de réconciliation, de soutien psychologique et de reconstruction du tissu social.
Conclusion
La célébration de Pâques dans l’est de la RDC, malgré l’occupation et la violence, incarne la force de la foi et la capacité de résistance des communautés. Face à l’adversité, la solidarité et l’espérance restent des piliers pour bâtir la paix.
