Introduction
Le monde du sport et du bodybuilding est sous le choc après l’annonce du décès brutal de Zunilda Hoyos Mendez, figure internationale du culturisme, retrouvée morte à son domicile dans le sud de l’Espagne le 24 juin 2025. Les premiers éléments de l’enquête pointent vers un drame conjugal : son mari, également retrouvé mort, est le principal suspect. Ce fait divers tragique relance la question des violences domestiques, même dans les milieux les plus médiatisés, et interroge sur la protection des femmes dans le sport de haut niveau.
Les faits : une scène de crime glaçante
Zunilda Hoyos Mendez, 38 ans, était une star reconnue du bodybuilding, plusieurs fois titrée sur la scène internationale. Elle vivait depuis plusieurs années en Espagne avec son mari, lui aussi sportif et entraîneur.
Selon les enquêteurs, le couple a été retrouvé sans vie dans leur résidence de la province d’Almería. Les premiers examens médico-légaux indiquent que la championne aurait été tuée à coups de marteau, avant que son époux ne se donne la mort. Les voisins, alertés par des cris et un silence anormal, ont prévenu la police qui a découvert la scène macabre.
Un drame conjugal qui secoue le monde sportif
La mort de Zunilda Hoyos Mendez a provoqué une onde de choc dans le monde du sport, où la championne était admirée pour sa force, sa discipline et son engagement pour la promotion du bodybuilding féminin.
De nombreux hommages ont été rendus sur les réseaux sociaux par ses pairs, ses fans et les fédérations sportives, qui saluent une « pionnière » et une « source d’inspiration ».
Mais ce drame met aussi en lumière la réalité des violences conjugales, qui n’épargnent aucun milieu, pas même celui du sport de haut niveau, réputé pour sa rigueur et son esprit d’équipe.
Les violences conjugales dans le sport : un tabou persistant
Si la sphère sportive est souvent perçue comme un espace de dépassement de soi et d’émancipation, elle n’est pas à l’abri des violences domestiques.
Des études récentes montrent que les athlètes, en particulier les femmes, peuvent être exposées à des pressions psychologiques, des violences physiques ou verbales, parfois de la part de leur entourage proche, y compris leur conjoint ou entraîneur.
Les fédérations sportives, longtemps silencieuses sur le sujet, commencent à mettre en place des dispositifs de prévention, d’écoute et d’accompagnement pour les victimes.
Les réactions et les suites de l’enquête
Les autorités espagnoles ont ouvert une enquête pour homicide suivi de suicide. Les proches de la victime ont été entendus, et des experts en psychologie ont été mobilisés pour accompagner la famille et les membres du club de la championne.
Le ministère espagnol de l’Égalité a rappelé l’importance de signaler tout comportement suspect et de renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes, un fléau qui touche toutes les couches de la société.
Analyse : sport, notoriété et vulnérabilité
Le décès de Zunilda Hoyos Mendez rappelle que la notoriété et la réussite sportive ne protègent pas des violences conjugales.
La pression du haut niveau, la médiatisation et l’isolement peuvent même aggraver la vulnérabilité des athlètes.
Les spécialistes appellent à une mobilisation accrue des institutions sportives, des pouvoirs publics et des médias pour briser le silence, soutenir les victimes et promouvoir une culture du respect et de l’égalité.
Conclusion La disparition tragique de Zunilda Hoyos Mendez est un choc pour le monde du sport et un rappel de l’urgence à lutter contre les violences conjugales. Au-delà de l’émotion, c’est un appel à renforcer la prévention, l’écoute et l’accompagnement de toutes les femmes, y compris les championnes
