Introduction
Elon Musk, figure de proue de la tech mondiale, a officiellement quitté la tête de l’agence gouvernementale Doge ce vendredi 30 mai 2025. Son départ, annoncé lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche aux côtés de Donald Trump, met fin à une séquence de 130 jours marquée par l’innovation, les coups d’éclat et les polémiques. Retour sur le bilan contrasté du milliardaire, les raisons de son départ et les enjeux pour l’avenir de l’agence.
Un passage éclair mais remarqué
Nommé à la tête du Doge en janvier 2025, Musk avait pour mission de moderniser l’administration, de stimuler l’innovation technologique et d’accélérer la transition numérique de l’État. Il a multiplié les annonces : lancement de projets d’intelligence artificielle, déploiement de satellites pour l’accès Internet, réforme des marchés publics, simplification des démarches administratives en ligne.
Mais son style, jugé parfois « théâtral », a aussi suscité des critiques : communication directe sur les réseaux sociaux, décisions unilatérales, gestion controversée des équipes.
Les polémiques autour de Musk
Plusieurs épisodes ont entaché son passage à la Doge :
- Apparition à la Maison-Blanche avec un œil au beurre noir, alimentant les rumeurs sur des tensions internes.
- Accusations d’addiction à la kétamine et à d’autres substances, relayées par le New York Times et démenties par ses proches.
- Départ précipité de la directrice de la National Portrait Gallery, accusée par Musk d’être « trop partisane de la diversité ».
- Critiques sur la gestion des données personnelles et la sécurité des systèmes numériques publics.
Un bilan en demi-teinte
Si certains saluent son énergie et sa capacité à bousculer les habitudes, d’autres dénoncent un manque de rigueur, des promesses non tenues et une instabilité préjudiciable à l’administration. Les syndicats pointent la dégradation du climat social, tandis que les investisseurs s’interrogent sur la pérennité des réformes engagées.
Les raisons du départ
Officiellement, Musk évoque « une nouvelle étape » et son souhait de redevenir « conseiller et ami » du président Trump. En coulisses, des sources évoquent des tensions avec l’entourage présidentiel, des désaccords sur la stratégie et la pression des polémiques médiatiques.
La succession à la Doge
La question de la succession est ouverte. Plusieurs noms circulent, dont celui de Kim Sajet, ex-directrice de la National Portrait Gallery, et de jeunes entrepreneurs issus de la French Tech. Le président Trump a salué « l’apport décisif » de Musk, tout en promettant de poursuivre la modernisation de l’agence.
L’héritage Musk
Malgré les polémiques, Musk laisse une empreinte durable : accélération de la digitalisation de l’État, ouverture à l’innovation, mais aussi débat sur la gouvernance et la transparence. Son passage éclair illustre les défis de la transformation publique à l’ère des géants de la tech.
Conclusion
Le départ d’Elon Musk de la tête du Doge marque la fin d’une parenthèse agitée et ouvre une nouvelle phase pour l’agence. Entre innovations, polémiques et incertitudes, le bilan du milliardaire reste sujet à débat, mais il aura indéniablement marqué l’année 2025.