L’année 2025 s’annonce cruciale pour la démocratie en Afrique de l’Ouest et centrale, avec des élections présidentielles très attendues en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Ces scrutins, au-delà de leur enjeu national, sont observés de près par toute la région et la communauté internationale, tant ils pourraient influencer la stabilité, la gouvernance et la trajectoire politique du continent.
Côte d’Ivoire : entre renouvellement et tensions politiques
En Côte d’Ivoire, l’élection présidentielle de 2025 intervient dans un climat de recomposition politique. Après une décennie de stabilité relative, le pays est confronté à des défis majeurs : réconciliation nationale, gestion des tensions communautaires, lutte contre la corruption et relance économique. La question de la succession d’Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, est au cœur des débats. Plusieurs figures émergent, issues de la société civile, du secteur privé ou de l’opposition, promettant un renouvellement du paysage politique. Mais les risques de tensions, voire de violences, restent présents, notamment dans un contexte de méfiance envers les institutions électorales et de polarisation sociale.
Cameroun : la transition attendue
Au Cameroun, le scrutin présidentiel est tout aussi déterminant. Après plus de 40 ans de règne de Paul Biya, la question de la transition du pouvoir est centrale. Le pays fait face à des défis sécuritaires (conflit anglophone, terrorisme dans le nord), économiques et sociaux. Les jeunes, qui représentent la majorité de la population, réclament plus de transparence, de justice et d’opportunités. Les partis d’opposition et la société civile s’organisent pour garantir un processus électoral crédible, tandis que la communauté internationale appelle au respect des droits humains et à l’ouverture démocratique.
Enjeux régionaux et continentaux
Ces élections sont un test pour la vitalité démocratique de l’Afrique subsaharienne. Elles pourraient servir de modèle – ou de contre-exemple – pour d’autres pays confrontés à des transitions politiques délicates. La gestion des résultats, la capacité à prévenir les violences post-électorales et à instaurer un dialogue inclusif seront déterminantes pour la stabilité régionale.
Le rôle de la société civile et des jeunes
Dans les deux pays, la mobilisation de la société civile, des médias indépendants et des jeunes sera décisive pour garantir la transparence et la légitimité des scrutins. Les nouvelles technologies, les réseaux sociaux et les observateurs citoyens joueront un rôle clé dans la surveillance du processus électoral et la prévention des fraudes.
Perspectives
Au-delà des résultats, ces élections sont l’occasion de repenser les modèles de gouvernance, de renforcer l’État de droit et d’ouvrir la voie à une nouvelle génération de leaders africains. La réussite de ces scrutins dépendra de la capacité des acteurs politiques à privilégier l’intérêt général, à dialoguer et à construire des institutions solides et inclusives.
L’année 2025 s’annonce cruciale pour la démocratie en Afrique de l’Ouest et centrale, avec des élections présidentielles très attendues en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Ces scrutins, au-delà de leur enjeu national, sont observés de près par toute la région et la communauté internationale, tant ils pourraient influencer la stabilité, la gouvernance et la trajectoire politique du continent.
Côte d’Ivoire : entre renouvellement et tensions politiques
En Côte d’Ivoire, l’élection présidentielle de 2025 intervient dans un climat de recomposition politique. Après une décennie de stabilité relative, le pays est confronté à des défis majeurs : réconciliation nationale, gestion des tensions communautaires, lutte contre la corruption et relance économique. La question de la succession d’Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, est au cœur des débats. Plusieurs figures émergent, issues de la société civile, du secteur privé ou de l’opposition, promettant un renouvellement du paysage politique. Mais les risques de tensions, voire de violences, restent présents, notamment dans un contexte de méfiance envers les institutions électorales et de polarisation sociale.
Cameroun : la transition attendue
Au Cameroun, le scrutin présidentiel est tout aussi déterminant. Après plus de 40 ans de règne de Paul Biya, la question de la transition du pouvoir est centrale. Le pays fait face à des défis sécuritaires (conflit anglophone, terrorisme dans le nord), économiques et sociaux. Les jeunes, qui représentent la majorité de la population, réclament plus de transparence, de justice et d’opportunités. Les partis d’opposition et la société civile s’organisent pour garantir un processus électoral crédible, tandis que la communauté internationale appelle au respect des droits humains et à l’ouverture démocratique.
Enjeux régionaux et continentaux
Ces élections sont un test pour la vitalité démocratique de l’Afrique subsaharienne. Elles pourraient servir de modèle – ou de contre-exemple – pour d’autres pays confrontés à des transitions politiques délicates. La gestion des résultats, la capacité à prévenir les violences post-électorales et à instaurer un dialogue inclusif seront déterminantes pour la stabilité régionale.
Le rôle de la société civile et des jeunes
Dans les deux pays, la mobilisation de la société civile, des médias indépendants et des jeunes sera décisive pour garantir la transparence et la légitimité des scrutins. Les nouvelles technologies, les réseaux sociaux et les observateurs citoyens joueront un rôle clé dans la surveillance du processus électoral et la prévention des fraudes.
Perspectives
Au-delà des résultats, ces élections sont l’occasion de repenser les modèles de gouvernance, de renforcer l’État de droit et d’ouvrir la voie à une nouvelle génération de leaders africains. La réussite de ces scrutins dépendra de la capacité des acteurs politiques à privilégier l’intérêt général, à dialoguer et à construire des institutions solides et inclusives.